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19 septembre, 2024 - 18:20:21
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Lutte contre la vie chère : SOCIMEX et Ibrahim Issaoui s’alignent sur la vision gouvernementale

Seul à assister personnellement, sans délégation, dans la réunion des importateurs de produits alimentaires tenue le lundi 19 août à Kinshasa, sous l’égide du vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, le président de la Société Commerciale Import-Export (SOCIMEX) et vice-président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Ibrahim Ahmad Issaoui, a exprimé son soutien sans réserve aux efforts du gouvernement visant à alléger le fardeau financier des citoyens congolais. De son avis, si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, une chose est certaine : la population congolaise pourra enfin respirer, car les prix des produits ciblés vont réellement baisser. Sa prise de position, exemplaire parmi les acteurs du secteur, illustre la volonté de SOCIMEX de jouer un rôle prépondérant dans la dynamique de soutien au pouvoir d’achat des Congolais. Par ailleurs, les représentants des autres importateurs, à savoir : le Groupe Ledya, Beltexco, Afrifood, Mondiale Food, Sokin, Nouveaux Food, et Premium Food, ont également réitéré leur engagement envers la dynamique gouvernementale. Ces efforts conjoints augurent d’un avenir prometteur où la population pourra bientôt voir ses conditions de vie s’améliorer, rassurée que ses besoins sont au cœur des préoccupations des autorités du pays.

Les mesures prises par le gouvernement congolais pour lutter contre la vie chère ne se résument pas à de simples effets d’annonce. Elles traduisent une réalité tangible que le gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, s’emploie activement à matérialiser.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la rencontre entre le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, et les importateurs de produits alimentaires, tenue une semaine seulement après l’annonce de ces mesures cruciales.

Daniel Mukoko Samba, en sa qualité de président de la Commission Économique, Financière et Reconstruction (ECOFIRE), a saisi cette opportunité pour rappeler aux importateurs la volonté ferme du Président Félix-Antoine Tshisekedi de voir ces mesures rapidement mises en œuvre. « Cette démarche traduit la préoccupation et la détermination du Président de la République à améliorer le pouvoir d’achat de ses compatriotes. Il insiste sur l’application rapide de ces mesures », a-t-il souligné. Pour le vice-Premier ministre, cette initiative est bien plus qu’une simple directive ; elle incarne un engagement profond du gouvernement à alléger le fardeau financier des Congolais.

Il a ajouté : « Vous avez intérêt à assumer vos responsabilités, car plus vos clients achètent, plus vous verrez croître vos chiffres d’affaires. Mon ministère et le Gouvernement dirigé par Mme Judith Suminwa ont déjà pris leurs responsabilités en supprimant certaines taxes jugées illégales ou non nécessaires, afin de réduire vos charges parafiscales. » Ces propos reflètent non seulement une volonté d’accompagner les opérateurs économiques, mais aussi de garantir que les retombées des allégements fiscaux se traduisent concrètement par une baisse des prix pour les consommateurs.

Pour rappel, lors de la réunion du Conseil des Ministres du 9 août, présidée par le Président de la République, Daniel Mukoko Samba avait présenté une série de mesures urgentes visant à contrer la flambée des prix en RDC. Ces mesures ciblent spécifiquement neuf produits importés : viande, volaille, poisson, poisson salé, lait en poudre, riz, maïs, huile végétale et sucre. L’objectif est clair : rendre ces produits essentiels plus accessibles pour les ménages congolais.

En réponse aux préoccupations exprimées par les importateurs concernant les défis du commerce transfrontalier, le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a rassuré que le gouvernement est activement engagé dans l’étude de ce dossier afin de trouver des solutions adaptées. Il a souligné que, bien que ce problème soit géré principalement par les gouvernements provinciaux, ses répercussions néfastes sur l’économie nationale nécessitent une intervention du Gouvernement central. « C’est un problème géré par les gouvernements provinciaux, mais ses effets néfastes se répercutent sur l’économie nationale. Le Gouvernement central s’y penchera pour rassurer les opérateurs économiques locaux », a-t-il précisé.

Par ailleurs, Daniel Mukoko Samba a informé les participants que le processus de réduction des prix de certains produits de première nécessité, initié récemment, se poursuivra conformément aux instructions du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui vise à alléger le fardeau financier des ménages congolais. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale du gouvernement pour stabiliser le coût de la vie et renforcer le pouvoir d’achat des citoyens.

Lors de cette rencontre, Ibrahim Issaoui, président de la Société Commerciale Import-Export (SOCIMEX) et vice-président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), a publiquement salué les efforts du gouvernement et le courage de Daniel Mukoko Samba pour avoir pris la décision audacieuse de supprimer certaines taxes qui contribuaient à la hausse des prix. Selon lui, la somme de ces taxes imposait une lourde charge aux opérateurs économiques, rendant ainsi difficile la stabilité des prix sur le marché. « Si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, la population congolaise pourra respirer, car les prix des produits ciblés vont réellement baisser », a-t-il affirmé, exprimant ainsi l’espoir de voir ces mesures se traduire rapidement par une amélioration des conditions de vie des Congolais.

Le représentant de Beltexco, un autre acteur clé du secteur, a également pris la parole pour attirer l’attention sur des pratiques abusives de certaines structures étatiques qui imposent des taxes pour des services non rendus. Il a plaidé pour une clarification du rôle de chaque intervenant, en particulier au port de Matadi, le principal point d’entrée des marchandises en RDC. Cette demande souligne l’importance d’une régulation claire et d’une transparence accrue dans les opérations portuaires pour éviter que de telles pratiques ne nuisent davantage aux efforts de réduction des coûts.

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