Lorsque Félix Tshisekedi accéda à la magistrature suprême, il n’a jamais caché sa frustration face à une justice congolaise gangrenée par des maux qui, au lieu d’élever la nation, la tirent inexorablement vers le bas. Depuis des décennies, le Congo rêve d’une justice impartiale, intègre, et indépendante – une justice capable de devenir le socle de l’État de droit. Ce rêve, trop souvent trahi par des intérêts partisans et égoïstes, trouve aujourd’hui un écho dans l’action résolue du ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba. Ce dernier joue pleinement sa partition dans l’appareil gouvernemental. Chaque décision qu’il prend, chaque geste qu’il pose, résonne comme un acte de courage face à une machine judiciaire engluée dans des pesanteurs héritées d’un passé sombre.
Félix Tshisekedi, en choisissant Mutamba pour ce poste clé, a démontré qu’il est déterminé à administrer la bonne dose thérapeutique dont cette justice malade a tant besoin.
Séparer l’ivraie du bon grain n’est pas une tâche aisée. Les véritables bénéficiaires de cette justice malade, souvent bien ancrés au sein même de l’appareil judiciaire, ne lâcheront pas prise facilement. Ils se battront pour préserver un système qui les protège. Mais face à eux, Constant Mutamba et toute la nation incarnent une nouvelle vision, celle de Félix Tshisekedi, qui place l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des intérêts partisans. Ce combat, aussi difficile soit-il, est crucial pour restaurer la confiance du peuple dans son système judiciaire.
Les efforts de Mutamba ne passent pas inaperçus. Déjà soutenu par une large frange de la population congolaise, il peut aujourd’hui compter sur l’adhésion des syndicalistes du secteur judiciaire. Leur ralliement est un signe clair que les réformes entreprises ne sont pas seulement nécessaires, elles sont attendues, soutenues, et irréversibles. En se joignant à ce mouvement, ils renforcent la dynamique d’une justice rénovée, débarrassée des antivaleurs et des pratiques honteuses qui gangrènent le pays.
Il ne fait aucun doute que l’heure est venue pour une nouvelle ère en République démocratique du Congo – celle d’une justice véritablement au service de la démocratie et de l’État de droit. Grâce à la vision éclairée de Félix Tshisekedi et à l’action déterminée de Constant Mutamba, le Congo se rapproche chaque jour un peu plus de ce rêve. La justice congolaise renaît, et cette renaissance, bien que difficile, est indispensable pour le futur de la nation.
Pitshou Mulumba