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26 janvier, 2025 - 11:49:03
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Désinformation et complot : Tactiques des opposants pour freiner la candidature de la RDC à l’ONU

À l’orée de l’élection, programmée pour le 9 octobre, de la République Démocratique du Congo au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, une dynamique insidieuse de complot s’esquisse. Orchestrée par des acteurs internes en connivence avec des complices externes, cette manœuvre s’emploie à ternir l’image de la RDC sur la scène internationale. Après des tentatives de dénonciations avortées émanant de l’étranger, les opposants s’adonnent désormais à des attaques internes, ciblant avec une minutie calculée les institutions congolaises, tout en alimentant un climat de méfiance et de désinformation. Néanmoins, en dépit de ces efforts déstabilisateurs, les voix hétérogènes des Congolais s’élèvent avec vigueur, témoignant d’un espace démocratique en pleine effervescence. Il est impératif de souligner que l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme ne saurait être appréhendée comme une victoire sectaire, mais plutôt comme une avancée collective pour l’ensemble de la nation. Cette candidature s’affirme comme une opportunité précieuse pour consolider la crédibilité internationale de la RDC et réaffirmer son engagement envers les droits humains.

Une dynamique de complot se dessine à l’approche de l’élection du 9 octobre de la République Démocratique du Congo au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette situation est orchestrée par des acteurs internes en collusion avec des alliés externes, tous unis par un objectif commun : ternir l’image de la RDC sur la scène internationale.

Le schéma à suivre est clair. L’opinion publique a d’abord été exposée à un spectacle désolant où, depuis l’étranger, deux opposants exprimaient leur mécontentement à Genève en clamant que « le Congo ne peut pas être membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU », le qualifiant de « gouvernement de génocidaires ». Suite à ces déclarations, un mémorandum a circulé, dénonçant de prétendues graves violations des droits de l’homme sous l’ère Tshisekedi. Cependant, la qualité des signataires de ce document, souvent peu crédible et versatile, soulève de réelles interrogations quant à son fondement.
Après ces premiers échecs, les opposants ont choisi d’agir en interne. Les attaques répétées contre les services de renseignement, par exemple, s’inscrivent dans cette dynamique. Ces institutions se voient imputées des actes qui, même s’ils étaient avérés, ne pourraient être interprétés que comme des pratiques isolées. Cette dynamique illustre une stratégie soigneusement élaborée, visant à instaurer un climat de méfiance et de désinformation autour des institutions congolaises. La prolifération de déclarations infondées, souvent dépourvues de preuves tangibles, se concentre sur des accusations répétées de violations des droits de l’homme. Loin de refléter une réalité objective, ces manœuvres cherchent à façonner une image négative de la situation des droits humains en RDC.

Pourtant, malgré ces efforts de désinformation, les voix des Congolais, dans leur diversité, continuent de se faire entendre. Ce phénomène témoigne d’un espace démocratique, bien que fragile, où la liberté d’expression est valorisée. La population peut ainsi exprimer ses préoccupations sans entrave, ce qui place les comploteurs dans une position délicate. Ils peinent à étouffer le débat public tout en essayant de dévaluer le discours sur les droits de l’homme.

Cependant, ces acteurs ne semblent pas prêts à renoncer à leur stratégie. Ils continuent d’instrumentaliser des situations pour entacher le discours sur les droits de l’homme, montrant une détermination qui frôle l’aveuglement. Leur incapacité à traiter les véritables aspirations du peuple congolais avec sérieux et respect est manifeste. Par exemple, la manifestation prévue par un groupe d’opposants pour réclamer la libération de Seth Kikuni — une figure controversée connue pour ses discours provocateurs — illustre l’artificialité de cette lutte. Cette mobilisation, davantage motivée par des intérêts politiques que par des préoccupations légitimes, révèle l’instrumentalisation des droits de l’homme à des fins partisanes.

Il est crucial de rappeler que l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme ne doit pas être perçue comme une victoire d’un camp contre un autre, mais comme un avancement pour l’ensemble du pays. Cette candidature représente une occasion précieuse de renforcer la crédibilité internationale de la RDC et d’affirmer son engagement en faveur des droits de l’homme. En tant que plus grand pays francophone et acteur clé dans la lutte contre le réchauffement climatique, la RDC mérite une place de choix sur la scène internationale.

Aucun Congolais, à l’exception de ceux guidés par des intérêts contraires au bien-être du pays, ne devrait souhaiter compromettre cette avancée collective. La réussite de la RDC au Conseil des droits de l’homme marquerait une étape cruciale dans sa diplomatie, consolidant sa volonté de promouvoir la paix et la sécurité tant à l’échelle nationale qu’internationale.

Face à cette manœuvre orchestrée par des acteurs identifiables par leurs propos et publications, il est impératif de faire preuve de vigilance. La défense de l’intégrité de la RDC sur la scène internationale ne repose pas uniquement sur des réponses stratégiques, mais également sur la capacité à unir les voix des Congolais pour contrer la désinformation. La RDC doit se montrer résiliente face à ces défis en favorisant un dialogue inclusif et en mettant en avant ses réalisations et ses engagements en matière de droits humains.

Ainsi, le combat à mener ne doit pas consister à conspirer contre la République, mais plutôt à dénoncer la complaisance de certaines organisations non gouvernementales (ONG) qui, tout en prétendant défendre les droits humains et le bien-être des populations, semblent parfois s’enliser dans l’instrumentalisation de la souffrance congolaise. Il est déplorable de constater que ces acteurs, qu’ils soient politiques ou associatifs, affichent peu de scrupules face à l’ampleur de la tragédie humaine qui frappe la RDC. Les millions de morts et les milliers de personnes déplacées par la guerre, ainsi que la misère abjecte qui en découle, sont souvent relégués au second plan dans le discours public. Ces pertes humaines, qui devraient susciter une indignation profonde et un véritable appel à l’action, sont trop souvent traitées comme de simples statistiques.

Molobeli (CP)

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