La Première ministre Judith Suminwa a eu un échange, mardi 24 septembre 2024, à la Primature, avec les lauréats de la formation professionnelle ayant obtenu des bourses d’études offertes par le Royaume du Maroc. Accompagnés du ministre de la Formation Professionnelle, Marc Ekila, et du député national Auguy Kalonji, ces boursiers ont reçu les encouragements de la Cheffe du Gouvernement, qui les a exhortés à revenir au pays à l’issue de leurs études, afin de mettre en pratique leurs compétences acquises.
Ces bourses, obtenues grâce à la coopération entre le Royaume du Maroc et la République Démocratique du Congo par l’intermédiaire du ministère de la Formation Professionnelle, illustrent les efforts du gouvernement congolais pour investir dans l’éducation et le développement de la jeunesse. La Première ministre, en plaçant la formation professionnelle au cœur du processus de création d’emplois pour les jeunes, témoigne de son engagement envers une jeunesse qualifiée et prête à contribuer au développement national.
Le ministre de la Formation Professionnelle, Marc Ekila, a salué l’initiative de la Première ministre, soulignant qu’encourager les apprenants de la formation professionnelle constitue un message fort pour la jeunesse et pour la nation. Il a affirmé que la formation professionnelle prend une place essentielle dans le cadre de la réinsertion des jeunes et du renouvellement de l’espoir. « Autrefois, on ne pouvait même pas imaginer l’existence de bourses d’études pour la formation professionnelle dans notre pays. Aujourd’hui, avec ces bourses, nous avons la possibilité d’aller très loin », a-t-il déclaré, ajoutant que son ministère avait lancé une politique visant à faciliter l’intégration des boursiers dans l’administration et au sein de l’inspection générale de la formation professionnelle.
De plus, il a révélé que 27 bourses d’études pour l’Algérie et 10 autres pour le Maroc sont actuellement en attente pour le bénéfice de jeunes Congolais, montrant ainsi l’expansion continue de ces opportunités.
Auguy Kalonji, député national et promoteur des fondations Kalonji et La Grâce, qui ont encadré ces jeunes issus des quartiers Pakadjuma et Terre Jaune à Kinshasa, a encouragé les jeunes à s’engager dans des formations professionnelles pour leur autonomisation. « Les filles et garçons ont bénéficié de plusieurs formations dans nos centres, et nous les avons préparés pour qu’ils puissent obtenir ces bourses. Nous veillerons à leurs conditions de vie et de formation », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la formation professionnelle pour faire briller ces jeunes talents.
Pour sa part, la boursière Yvette Tshanda a partagé son expérience, exhortant les jeunes Congolais à embrasser avec fierté des formations professionnelles afin de devenir utiles à la société. « La Première ministre nous a conseillé de bien étudier. Il y a une prise en charge pour nous, et à la fin de nos études, nous reviendrons pour servir notre pays. Je conseille à tous nos amis qui se forment dans des métiers professionnels de garder espoir, car c’est un noble parcours », a-t-elle affirmé.
La formation professionnelle est perçue comme un levier essentiel pour le développement de la République démocratique du Congo. Les experts s’accordent à dire qu’il est impératif d’investir dans ce secteur pour favoriser le développement économique et social. Le gouvernement congolais, conscient de cette nécessité, s’engage à construire et renforcer les centres de formation professionnelle et d’apprentissage des métiers, contribuant ainsi à l’éradication de la délinquance et du chômage chez les jeunes, en adéquation avec le pilier 4 du Programme d’Action du Gouvernement Suminwa, qui vise à établir un système éducatif efficace au service du développement national, de la citoyenneté et de la promotion de l’éthique du travail.
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