Patrick Kanga, rapporteur du bureau politique du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), exhorte à un sursaut national pour redonner à la RDC sa grandeur et son leadership en Afrique. S’appuyant sur l’exemple de la Corée du Sud, il plaide pour une vision stratégique à long terme, fondée sur la discipline, l’éthique et la bonne gouvernance. Face aux retards accumulés et à l’influence étrangère sur les faiblesses du pays, Kanga appelle à un consensus autour de l’idéal de puissance nationale, en fustigeant la gestion actuelle et les débats politiques stériles.
Patrick Kanga, rapporteur du bureau politique du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a lancé un appel à l’intérêt national via son compte X, soulignant l’urgence de restituer au Congo sa grandeur et son leadership en Afrique.
https://x.com/PatrickNkanga2/status/1845713075283853816
Selon lui, cette ambition est encore possible, mais elle doit être soutenue par des piliers essentiels tels que la connaissance, la discipline, le travail acharné, l’éthique, la bonne gouvernance et une lutte intransigeante contre la corruption et les antivaleurs.
Pour concrétiser cette vision, il insiste sur l’importance de définir une stratégie à long terme, avec une feuille de route ambitieuse pour les 30 prochaines années, qui devra être scrupuleusement suivie, quel que soit le groupe politique au pouvoir.
Il appelle à un consensus national absolu autour de cet idéal de grandeur et de puissance pour la République démocratique du Congo (RDC). Kanga prend l’exemple de la Corée du Sud, qui, il y a 40 ans, a opté pour une rigueur inébranlable dans son travail, aboutissant à son statut actuel de puissance économique mondiale. Sous le mandat de Joseph Kabila, une étude comparative entre la RDC et la Corée du Sud avait été réalisée, fournissant une base solide pour envisager une projection à moyen et long terme. Pourtant, Kanga déplore le retard accumulé par la RDC, mettant en garde contre les conséquences graves que cela pourrait engendrer. Il avertit que le statu quo actuel profite aux puissances étrangères, qui exploitent les faiblesses de la RDC pour renforcer leur propre leadership régional et continental, tout en proposant des solutions à ses problèmes internes.
Pour remédier à cette situation, Kanga exhorte à une maturité politique capable de traiter les problèmes internes du Congo sans dépendre de l’extérieur. Il critique vivement la gestion actuelle du pays, se contentant de tâches basiques telles que le paiement des fonctionnaires, la fixation des prix ou encore l’attente des recettes fiscales provenant du secteur minier. Il fustige également les débats politiques inutiles qui détournent l’attention des véritables enjeux et retardent la prospérité collective. Ces discussions, souvent passionnées, ne contribuent en rien à la grandeur de l’État et aggravent même ses problèmes.
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