Favoriser le développement des entités locales en RDC grâce à des échanges d’expériences entre élus, tel est l’objectif de la rencontre qui s’est tenue le mardi 22 octobre au Palais du peuple, à Kinshasa entre le premier Vice-Président de l’Assemblée nationale, le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi et une délégation du collectif des élus français d’origine congolaise, conduite par Claire Tawab, présidente du collectif et maire adjointe de Grigny.
Les discussions ont été axées sur l’accompagnement des élus congolais dans l’exercice de leurs nouvelles fonctions, suite aux élections municipales tenues en décembre 2023 en RDC, perçues comme une étape cruciale pour la consolidation de la décentralisation dans le pays. Claire Tawab a souligné l’importance de soutenir ces nouveaux élus par des formations adaptées, leur offrant ainsi des outils pratiques pour assumer pleinement leurs responsabilités. Parmi les thématiques identifiées comme prioritaires, la santé publique, la gestion environnementale et les nouvelles technologies de l’information ont été mises en avant, en tant que leviers essentiels pour améliorer les conditions de vie des populations locales.
La délégation a également élaboré un “guide de l’élu congolais”, inspiré de la loi sur la décentralisation en RDC. Ce guide a pour vocation de fournir des informations concrètes et accessibles aux élus locaux, afin de les aider à mieux comprendre leurs rôles et à s’intégrer efficacement dans leurs fonctions. Il représente un outil précieux pour assurer une gouvernance locale efficace et promouvoir la bonne gestion des ressources au service des citoyens.
Le professeur Isaac JC Tshilumbayi Musawu a salué cette initiative, la considérant comme une opportunité de renforcer les capacités des élus congolais. Il a affirmé que l’Assemblée Nationale jouerait un rôle actif dans cette collaboration, notamment en facilitant les échanges d’expertise entre les élus congolais et leurs homologues français d’origine congolaise. Il a exprimé son optimisme quant aux futurs partenariats, soulignant que ces échanges réguliers d’expériences pourraient contribuer de manière significative au développement durable des entités locales en RDC.
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