Dans son discours sur l’état de la nation, le Président de la République Démocratique du Congo a dressé un bilan de la première année de son deuxième mandat, marqué par des défis liés au retard dans la mise en place des institutions. Tout en soulignant la nécessité de respecter les délais imposés par la Constitution, il a proposé une réforme constitutionnelle pour améliorer l’efficacité de l’appareil étatique. Il a également lancé un appel à l’unité nationale, exprimant sa conviction que, malgré les obstacles, le pays peut transformer ses faiblesses en forces et sa diversité en facteur de cohésion.
Le Président de la République démocratique du Congo a fait un bilan des premières étapes de son deuxième mandat, marquées par des défis liés à la mise en place des institutions. Il a souligné que la première année de son mandat avait été caractérisée par un démarrage retardé, principalement en raison du temps nécessaire pour la désignation du Premier ministre et l’installation des différentes structures de l’État, en conformité avec les exigences de la Constitution du pays.
Malgré ces retards, le Président a insisté sur l’importance de respecter les procédures constitutionnelles, soulignant que ces délais étaient nécessaires pour garantir le bon fonctionnement de la démocratie congolaise. Toutefois, il a également invité à une réflexion plus large sur l’efficacité de ces processus, en proposant l’ouverture d’une réflexion nationale sur une réforme constitutionnelle. L’objectif serait d’identifier et de corriger les failles qui ralentissent parfois le fonctionnement de l’appareil étatique, afin d’assurer une gouvernance plus fluide et réactive.
Une réforme constitutionnelle pour un cadre institutionnel plus adapté
Le Président a précisé que cette initiative ne visait pas à imposer une réforme immédiate, mais plutôt à inviter les Congolais à un débat sincère et constructif sur les besoins et les aspirations du pays. Selon lui, une telle réforme devrait être orientée vers l’élargissement de la capacité de l’État à répondre aux défis actuels tout en respectant les valeurs démocratiques et les principes de justice qui régissent la République Démocratique du Congo.
Cette proposition intervient dans un contexte où les institutions du pays doivent faire face à des enjeux multiples, notamment la gestion des crises économiques, sociales et sécuritaires, qui exigent une plus grande réactivité et un système institutionnel plus agile. Le Président a souligné que la réflexion sur la réforme constitutionnelle devrait être inclusive, impliquant toutes les parties impliquées de la société congolaise, des responsables politiques aux citoyens ordinaires, afin de construire un cadre juridique et institutionnel qui réponde mieux aux réalités du pays.
Un appel à l’unité nationale et à l’espoir
Dans la deuxième partie de son discours, le Président a exprimé sa conviction profonde que, malgré les obstacles et les défis rencontrés, la RDC possède un potentiel immense. Il a insisté sur le fait que, unis, les Congolais peuvent transformer les potentialités du pays en véritables richesses, transformer les faiblesses en forces et faire de la diversité du pays un facteur de cohésion plutôt qu’une source de division.
Il a également précisé un message d’espoir et de détermination à son peuple, en rappelant sa célèbre maxime : « Tout est possible à celui qui rêve, ose et n’abandonne pas ! » Ce message a été présenté comme un appel à la persévérance et à l’engagement pour faire face aux défis de développement du pays. Le Président a réaffirmé son engagement indéfectible à servir la République Démocratique du Congo et à travailler sans relâche pour le bien-être de son peuple.
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