Le Ghana a célébré, mardi 7 janvier à la Place de l’Indépendance d’Accra, l’investiture de son nouveau président élu, John Dramani Mahama, marqué par la présence de nombreux chefs d’État africains, dont le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Une cérémonie solennelle, symbolisant l’alternance démocratique et la maturité politique du pays.
Le mardi 7 janvier, le Ghana a une fois de plus démontré la force de sa démocratie à travers la cérémonie d’investiture de son nouveau président, John Dramani Mahama, qui a eu lieu sur la majestueuse Place de l’Indépendance d’Accra. Cette journée historique, marquée par une effervescence populaire, réunissant une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement africains, tous venus saluer l’alternance pacifique à la tête de l’État ghanéen.
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et son épouse, la Première Dame Denise Nyakeru, étaient également présents pour assister à cet événement, manifestant ainsi le soutien de Kinshasa à ce moment de renouveau démocratique pour le Ghana.
Deux moments-clés dans l’allocution de Mahama
La cérémonie d’investiture s’est articulée autour de deux moments-clés : la prestation de serment de John Dramani Mahama et celle de ses deux colistiers, ainsi que son discours d’investiture. Devant une foule nombreuse, composée de responsables politiques, parlementaires et citoyens ghanéens, Mahama a prêté serment devant le juge en chef de la Haute Cour du Ghana. Son engagement solennel a été de respecter les lois du pays et de préserver l’intégrité et la souveraineté nationale.
Dans son discours, le Président Mahama a pris quatre engagements principaux : la relance de l’économie, la lutte contre la corruption, la promotion de l’inclusion sociale et le renforcement de la gouvernance. Il a insisté sur le fait que cette alternance à la tête de l’État ghanéen marque un tournant décisif pour le pays et consacre sa maturité démocratique.
Mahama, retour triomphal et nouveau leadership
Avant cette victoire lors du scrutin présidentiel du 6 décembre dernier, John Dramani Mahama, ancien président du Ghana entre 2012 et 2017, avait dirigé le National Democratic Congress (NDC), le principal parti d’opposition, et n’avait arrêté de militer pour un meilleur avenir pour les Ghanéens. Ce retour à la présidence, après avoir pris la tête de son parti durant ces années d’opposition, renforce la crédibilité du Ghana en matière de transition démocratique.
Par ailleurs, il est évident que les Présidents Félix Tshisekedi et John Dramani Mahama, qui entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de fraternité, s’accordent à consolider les liens bilatéraux entre leurs deux pays. Ce qui pourra ouvrir la RDC et le Ghana sur des projets communs pour booster les investissements, favoriser la croissance et soutenir des initiatives conjointes pour la paix et la stabilité en Afrique.
Le Ghana, un modèle pour l’Afrique
Premier pays africain à accéder à l’indépendance en 1957, le Ghana continue de servir d’exemple pour toute l’Afrique en matière de transition démocratique et de stabilité politique. En cette année 2025, le pays poursuit son chemin vers une gouvernance inclusive et un développement durable, tout en restant fidèle à son héritage historique de lutte pour l’autonomie et la liberté des peuples africains.
La cérémonie d’investiture de John Dramani Mahama est plus qu’un événement politique : elle incarne un modèle de stabilité et de résilience démocratique que l’Afrique peut adopter. À travers des élections libres et transparentes, des alternances pacifiques et un leadership responsable, le Ghana montre la voie pour une Afrique moderne, progressiste et solidaire.
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