L’objectif de la réunion élargie du Conseil supérieur de la défense présidée par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, le 8 janvier à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, était d’examiner la situation opérationnelle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC). Les discussions ont porté sur les défis sécuritaires dans l’Est du pays, ainsi que sur les stratégies à adopter pour renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité. La réunion a également permis d’aborder les dimensions diplomatiques et judiciaires liées à la crise sécuritaire actuelle.
Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a présidé, mercredi 8 janvier, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, une réunion élargie du Conseil supérieur de la défense, au cours de laquelle la situation opérationnelle dans toute la RDC, spécifiquement dans l’Est, a été passée en revue
Cette réunion, qui a vu la participation de la Première ministre Judith Suminwa, des officiers supérieurs responsables des principales branches de l’armée, de la PNC ainsi que des services de sécurité, était la première avec le nouveau Chef d’État-major général, Jules Banza Mwilambwe. Ce dernier a profité de l’occasion pour présenter les grands axes de sa vision, notamment concernant la montée en puissance des FARDC.
« Comme vous l’avez suivi à travers les médias ce matin, dans le rapport présenté par le chef d’État-major général, nos troupes ont repris l’initiative et, vous verrez que dans les jours à venir, la montée en puissance des FARDC va se poursuivre, et les pans du territoire occupés par les forces d’agression seront tous récupérés un par un », a déclaré le porte-parole du Gouvernement, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya.
« Au-delà de la question opérationnelle qui a été abordée dans toute sa dimension, nous avons aussi discuté des aspects diplomatiques de cette situation, où vous avez noté avec nous l’isolation de plus en plus constatée du Rwanda, qui montre que ce n’est pas le pays qui veut la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
À cet effet, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, a reçu des orientations précises sur ce qui doit être fait à ce niveau.
Par ailleurs, le Conseil a décidé que, dans le même esprit, les aspects judiciaires doivent se poursuivre à l’encontre des comportements et attitudes suspects qui ne renforcent pas l’unité nationale ou l’union derrière les FARDC.
« Pour mettre fin à cette situation d’agression, le ministre de la Justice, ainsi que l’Auditeur général des FARDC, qui participaient à la réunion, prendront des dispositions à leur niveau pour s’assurer que tout comportement subversif, qui ne s’inscrit pas dans l’objectif principal de la reprise de l’intégrité territoriale de notre pays, pourra être sanctionné », a annoncé Patrick Muyaya.
Concernant les informations propagandistes contre l’armée congolaise relayées dans certains médias, le ministre Muyaya a informé que « des mesures seront prises dans les jours à venir contre tous les médias qui travailleraient dans le sens d’accompagner l’œuvre terroriste qui s’est déroulée en RDC pour l’impératif de la paix ».
Au terme de cette réunion, le Président de la République a, à nouveau, loué la bravoure et les sacrifices des FARDC. Il a lancé un appel à tous les Congolais pour qu’ils fassent confiance aux efforts soutenus du gouvernement engagé sur les fronts militaires, diplomatiques, judiciaires, économiques et médiatiques, pour restaurer la paix dans l’Est du pays.
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