Face aux nouvelles preuves irréfutables mises en lumière par le rapport des experts des Nations Unies, la communauté internationale se trouve confrontée à un choix crucial : continuer de se taire et de prudence un comportement destructeur, ou prendre des mesures concrètes pour soutenir la justice, la paix et la souveraineté de la République démocratique du Congo. Le rapport révèle l’implication directe du Rwanda dans l’agression contre la RDC, notamment par la présence illégale de près de 4000 soldats rwandais et la gestion de zones stratégiques de l’Est du pays en collaboration avec les terroristes du M23. Ces révélations ne laissent plus place au doute : il s’agit là d’une occupation systématique et d’une exploitation illégale des ressources naturelles congolaises. La ministre d’État en charge des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, n’a pas mâché ses mots lors du briefing presse du jeudi 9 janvier. Elle a souligné la responsabilité collective des acteurs internationaux face à ce conflit. “Nous allons tenir rigueur à tous les pays donneurs de leçons, à cause de leur silence face à cette guerre injustement imposée à la RDC, voilà après plusieurs décennies…”, a déclaré Mme Kayikwamba Wagner. En effet, cette déclaration s’inscrit dans un contexte où, pendant trop longtemps, la communauté internationale a observé sans réagir face à l’agression rwandaise, préférant détourner le regard ou justifier l’injustifiable. Le rapport des Nations Unies dépeint une situation alarmante, marquée par l’extraction illégale de coltan et d’autres ressources naturelles vitales, dont environ 150 tonnes de coltan exportées illégalement vers le Rwanda, générant des millions de dollars au profit des envahisseurs. Cela met en évidence un aspect économique de l’agression, où la RDC, riche de ses ressources naturelles, est victime de spoliation systématique, tandis que ses populations subissent les exactions et les violences dans les zones occupées. Alors que la RDC continue de lutter pour défendre son intégrité territoriale et que les Forces armées congolaises (FARDC) poursuivent leurs opérations contre les envahisseurs, le ministre Kayikwamba Wagner a réitéré l’appel à l’unité nationale et à une action diplomatique renforcée. Le pays, déjà épuisé par trois décennies de guerre et de souffrances, ne peut plus tolérer un statu quo qui favorise l’agression et la déstabilisation de ses territoires. “Trente ans d’agression, c’est trop. Cela doit cesser maintenant”, a-t-elle conclu, appelant les Congolais à rester unis et à ne pas céder face aux forces extérieures qui cherchent à détruire leur pays.
Lors d’un briefing presse, jeudi 9 janvier, axé sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : évolution des opérations de défense de la patrie sur les fronts militaire et diplomatique, Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Francophonie, est revenue le nouveau rapport des Nations Unies établissant des preuves irréfutables de l’implication directe du Rwanda dans les violations de l’intégrité territoriale de la RDC, et confirmant la présence illégale d’environ 4000 soldats rwandais sur le territoire congolais.
Aux côtés du Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, et du Porte-parole des FARDC, le Général-Major Sylvain Ekenge, la ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba a indiqué que les révélations des experts des Nations Unies décrivent un schéma complexe d’occupation et d’exploitation illégale orchestré par Kigali. Les soldats rwandais, aux côtés des terroristes du M23, occupent des zones stratégiques telles que Nyiragongo, Rutshuru, et Masisi. Ces territoires, riches en ressources naturelles, sont devenus les cibles d’une campagne systématique de pillage.
L’on note l’extraction frauduleuse de coltan. Et les investigations révèlent qu’environ 150 tonnes de coltan, une ressource vitale pour les industries technologiques mondiales, ont été exportées illégalement vers le Rwanda, générant des millions de dollars.
Il y a également une taxation illégale. L’administration imposée par la coalition RDF-M23 extorque des taxes allant jusqu’à 7 dollars par kilogramme de coltan, renforçant le contrôle économique sur les zones occupées. Et les civils congolais subissent de plein fouet les conséquences de cette occupation, caractérisée par des exactions, des déplacements forcés et des violations massives des droits de l’Homme. « Cette colonisation moderne n’a rien de noble, malgré les justifications fallacieuses avancées par Kigali », a dénoncé Mme Kayikwamba Wagner.
Ainsi, la ministre d’Etat a pointé la contradiction entre les actions du Rwanda et ses engagements internationaux. « En tant que signataire des Conventions de Genève et membre des Nations Unies, Kigali est tenu de respecter l’intégrité territoriale des États souverains. Pourtant, des attaques ciblées contre des infrastructures civiles, notamment des écoles et des camps de déplacés, s’ajoutent aux graves violations relevées. Ces actes ne peuvent rester impunis. Nous appelons la communauté internationale à sortir de son silence complice et à assumer ses responsabilités face à cette agression injustifiable », a déclaré la ministre avec fermeté.
Un plaidoyer pour des sanctions internationales
Pour répondre à ces violations répétées, la RDC intensifie ses démarches diplomatiques. Mme Kayikwamba Wagner a annoncé que des recommandations spécifiques seraient transmises au comité des sanctions des Nations Unies, visant des individus et entités impliqués dans ces crimes.
Elle a également appelé les membres du Conseil de sécurité à prendre des mesures décisives pour mettre fin à cette crise. « Les relations entre États doivent être fondées sur le respect du droit international. L’inaction des partenaires face à ces crimes constitue une défaillance morale et politique », a-t-elle martelé.
Alors que les FARDC poursuivent leur lutte héroïque sur le terrain, la RDC reste déterminée à récupérer l’intégralité de son territoire. « Trente ans d’agression, c’est trop. Cela doit cesser maintenant », a conclu Mme Kayikwamba Wagner, exhortant les Congolais à rester unis dans cette épreuve.
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