Thierry Mariani, député européen français, s’élève contre l’inaction flagrante de l’Union européenne face à l’agression rwandaise en République Démocratique du Congo (RDC), dénonçant l’absurde lenteur de Bruxelles alors que des milliers de Congolais sont massacrés par les milices du M23, soutenues par Kigali. Dans un cri de colère publié sur son compte X, il fustige l’UE pour sa « lâcheté » face à cette agression manifeste, appelant aux sanctions immédiates contre le Rwanda, à la suspension de l’accord commercial entre l’UE et Kigali. , et à des mesures concrètes pour mettre fin à cette violence. Mariani dénonce un double standard choquant : alors que l’UE a agi promptement face à l’invasion de l’Ukraine, elle se montre inertie lorsqu’il s’agit de défendre la souveraineté de la RDC.
Thierry Mariani, député européen français, a pris une position ferme et sans ambiguïté sur l’inaction de l’Union européenne (UE) face à l’agression de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda.
Sur son compte X, il exprime une profonde indignation, soulignant l’absurde lenteur de l’UE à réagir alors que des milliers de Congolais continuent de souffrir sous les attaques du M23, soutenus par Kigali. “Mais qu’est-ce qu’on attend ?” s’interroge-t-il, dénonçant ce qu’il considère comme une “lâcheté” inacceptable face à une agression aussi manifeste.
Mariani insiste sur la nécessité de mesures immédiates : suspension des subventions au Rwanda, fin de l’accord commercial entre l’UE et le Rwanda, et sanctions personnelles contre Paul Kagame et ses proches.
Cette prise de position, répétée pour la troisième fois en une semaine, met en lumière un paradoxe choquant : l’UE a su réagir promptement face à la guerre en Ukraine, mais semble paralysée lorsqu’il s’agit de défendre la souveraineté de la RDC. Loin de se contenter de simples constats, le député européen appelle l’UE à agir immédiatement, interrogeant : “La vie d’un Congolais vaut-elle moins que celle d’un Ukrainien ?”.
Dans un contexte où l’agression rwandaise dure depuis des années, Thierry Mariani exhorte les institutions européennes à passer des paroles aux actes avant que le nombre de victimes ne devienne irréparable.
Un cri de colère et de désespoir qui interpelle la conscience européenne : pourquoi une telle indifférence face à une crise humanitaire aux portes de l’Europe ? Pourquoi un double standard dans la gestion de la souffrance humaine ? Le député Mariani ne laisse plus de place à l’hésitation, et pousse l’UE à prendre ses responsabilités.
Dans la foulée de son intervention, le député français interroge l’UE sur ses priorités et sur la justification de son maintien d’un accord commercial avec le Rwanda, un pays impliqué dans le pillage des ressources naturelles de la RDC. En rappelant l’urgence de la situation, Mariani souligne que l’agression rwandaise ne date pas de quelques semaines, mais qu’elle dure depuis plusieurs années, avec des conséquences dramatiques pour les populations congolaises. Il fustige également le fait que, malgré les appels répétés de plusieurs parlementaires européens, aucune mesure concrète n’a encore été mise en place pour stopper cette guerre et ses atrocités.
“Les combats ne sont pas nouveaux, les responsables sont connus”, insiste-t-il, mettant en lumière l’irresponsabilité de l’UE qui, tout en reconnaissant la vérité du diagnostic, continue de fermer les yeux sur les actions qui permettront de mettre fin à ce conflit. Mariani n’hésite pas à pointer du doigt les contradictions flagrantes dans la politique étrangère de l’UE, qui semble être capable de réagir rapidement lorsqu’il s’agit de conflits européens, mais se montre indifférente lorsque les vies humaines en jeu sont celles-là des Congolais.
L’absence de réaction concrète de l’UE, selon Mariani, transforme l’Europe en complice de l’agression en cours, aggravant ainsi la situation humanitaire déjà catastrophique en RDC.
Le député conclut son intervention avec un appel solennel à l’action : “L’heure du discours est révolue. L’Europe doit se tenir aux côtés du peuple congolais et non soutenir tacitement ceux qui déstabilisent cette région”. Une déclaration qui, au-delà des mots, pourrait devenir un tournant crucial dans l’attitude européenne face à l’une des crises les plus graves du continent africain.
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