La République démocratique du Congo est au cœur d’une guerre existentielle, que le chercheur en culture panafricaine Freddy Mulumba Kabuayi qualifie de « lutte de libération contre l’Occident ». Face à l’occupation militaire déguisée et au pillage systématique de ses ressources, le pays se trouve à un tournant décisif de son histoire. Dans sa casquette de conférencier, il dénonce la complicité des puissances étrangères et affirme que le Président Félix Tshisekedi, à l’instar de Mzee Laurent-Désiré Kabila avant lui, se dresse du bon côté de l’histoire. Pour Freddy Mulumba, l’heure n’est plus aux lamentations, mais à la mobilisation générale afin d’empêcher une nouvelle recolonisation du Congo.
La République démocratique du Congo traverse une période critique de son histoire, une guerre imposée qui, selon le chercheur en culture panafricaine Freddy Mulumba Kabuayi, n’est rien d’autre qu’un combat de libération contre l’Occident. Dans une déclaration retentissante, ce penseur engagé a dénoncé la complicité des puissances occidentales dans l’agression dont le Congo est victime et a affirmé que le Président Félix Tshisekedi est du bon côté de l’histoire.
Une occupation étrangère avec l’appui des multinationales
Selon Freddy Mulumba, le Congo est sous occupation. « Le territoire national est infiltré par des forces militaires rwandaises et ougandaises qui agissent sous les ordres d’intérêts étrangers. Ce sont les multinationales occidentales qui orchestrent ce pillage organisé », a-t-il dénoncé. Derrière ces incursions répétées se cache un agenda de prédation économique, une stratégie sournoise visant à s’accaparer gratuitement des richesses congolaises, au prix d’un drame humain sans précédent.
Les chiffres qu’il avance sont glaçants : dix millions de morts, sept millions de déplacés, cinq cent mille femmes violées. Un génocide passé sous silence, un crime de masse que ni les institutions internationales ni même une partie de l’Afrique ne reconnaissent à sa juste mesure. « Malheureusement, à travers le monde, même ici en Afrique, les gens ne savent pas ce qui se passe », s’indigne Freddy Mulumba.
Un plan de balkanisation et de recolonisation
Ce chercheur en culture panafricaine ne mâche pas ses mots : l’objectif de cette guerre est la balkanisation du Congo et sa recolonisation déguisée. Il fait un parallèle frappant avec le combat mené par Mzee Laurent-Désiré Kabila, qui, en 1998, fut lui aussi victime des mêmes forces hostiles pour avoir osé défendre la souveraineté du pays.
« Aujourd’hui, les mêmes ennemis de Mzee Kabila se sont levés pour combattre le Président Tshisekedi », souligne Freddy Mulumba, qui voit dans cette persécution répétée un complot ourdi pour empêcher le Congo de se relever et de contrôler ses propres ressources.
Une guerre géopolitique entre grandes puissances
L’agression que subit la RDC ne peut être comprise sans prendre en compte le nouveau rapport de force mondial. Selon Mulumba, « il y a une compétition entre la Chine, la Russie et l’Occident, avec les États-Unis en tête. D’un côté, la Chine et la Russie veulent que l’Afrique se libère, elles viennent avec des marchés et la sécurité. De l’autre, les Occidentaux, eux, veulent la guerre ».
Pour étayer son propos, il va plus loin : « Toutes les guerres en Afrique sont entretenues par l’Occident et les capitalistes occidentaux qui pensent que, depuis 1885, l’Afrique leur appartient. Ce n’est pas le Rwanda qui agresse la RDC, mais bien l’Occident. » Une déclaration forte qui expose le rôle de l’impérialisme dans l’instabilité du continent.
Appel à la mobilisation pour la souveraineté nationale
Face à cette situation, Freddy Mulumba en appelle au réveil collectif des Congolais. « Le moment est venu pour que les Congolais se lèvent et se battent pour leur libération. Nous devons reprendre le contrôle de nos ressources, car elles appartiennent aux peuples congolais », insiste-t-il.
Il exhorte la population à se mobiliser pour éviter une nouvelle recolonisation, martelant que cette guerre ne peut être gagnée que par une lutte populaire et de longue haleine, à l’image de celle prônée par Mzee Laurent-Désiré Kabila.
« Rien n’est encore perdu », conclut Freddy Mulumba. « L’heure de la résistance a sonné. La patrie ou la mort, nous vaincrons ! »
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