Depuis plus de trois décennies, la République démocratique du Congo est en proie à une guerre qui ne dit pas son nom. Une guerre imposée, insidieuse et ravageuse, orchestrée par les puissances occidentales sous couvert de la mondialisation et de la coopération économique. L’ennemi véritable n’est pas seulement à nos frontières, il siège dans les salons feutrés des multinationales, des chancelleries et des centres de décisions géopolitiques qui, dans l’ombre, organisent la partition du Congo.
Car oui, il ne s’agit ni d’une simple rébellion ni d’un conflit régional, mais bien d’une guerre de libération. Le Congo est aujourd’hui un territoire occupé, non par des forces visibles, mais par des mercenaires en uniforme rwandais et ougandais, agents d’exécution d’un projet impérialiste de recolonisation. Ce complot, bien huilé, vise à soumettre une fois de plus ce géant d’Afrique, non plus par les baïonnettes et les chaînes d’antan, mais par l’exploitation éhontée de ses ressources et l’asservissement de son peuple.
Les chiffres sont accablants : dix millions de morts, sept millions de déplacés, cinq cent mille femmes violées. Un génocide silencieux se perpétue sous le regard complice de la communauté internationale, indifférente à l’agonie de la RDC. L’Occident, à travers ses institutions et ses médias, a réussi à faire du Congo un théâtre de guerre occulté, un drame dont même les Africains ignorent l’ampleur. Et pourquoi ce silence ? Parce que la RDC regorge de richesses stratégiques indispensables aux industries occidentales. Coltan, cobalt, lithium, or, uranium… tout est pillé, tout est emporté, et nous, fils et filles du Congo, sommes laissés pour compte, dans la misère et la désolation.
Il y a trente ans, un homme, un visionnaire, un patriote, avait dénoncé ce complot : Mzee Laurent-Désiré Kabila. Il avait alerté le peuple congolais sur la menace d’une nouvelle recolonisation et avait appelé à une guerre populaire et de longue haleine. Son assassinat fut la réponse des forces impérialistes à son insoumission.
Aujourd’hui, les mêmes forces, les mêmes intérêts, les mêmes ennemis se dressent contre le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui refuse d’être le valet d’un ordre mondial injuste.
Ne nous y trompons pas : ce n’est pas le Rwanda qui agresse la RDC, c’est l’Occident. Kigali n’est qu’un instrument, un pion docile manipulé pour servir un agenda plus vaste. Ce n’est pas un simple conflit régional, c’est une guerre géopolitique où se joue l’avenir de l’Afrique. Une Afrique libre n’est pas dans l’intérêt des Occidentaux, car ils ne prospèrent que dans la division et le chaos.
Toutes les guerres en Afrique portent leur signature. Le peuple congolais ne doit plus être spectateur de son propre anéantissement. L’heure est à la mobilisation. L’heure est à la lutte. Sinon c’est la condamnation à l’esclavage perpétuel. Notre libération ne viendra pas des sommets internationaux ni des résolutions diplomatiques. Elle viendra de nous, du sang et de la sueur de ceux qui refusent de courber l’échine. L’histoire n’appartient pas aux résignés, mais aux combattants. Nos pères ont résisté hier, à notre tour, résistons aujourd’hui, et nous vaincrons demain. La patrie ou la mort, nous vaincrons !
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