Malgré les appels répétés à la cessation des hostilités dans l’Est de la RDC, le Rwanda, sous couvert du M23, poursuit son entreprise guerrière. Ce mardi 18 février, ses forces ont de nouveau attaqué les positions des FARDC sur l’axe Mambasa-Ndoluma, dans le territoire de Lubero. Cette nouvelle offensive, en violation flagrante des engagements régionaux, confirme que Kigali ne se contente plus d’un soutien indirect aux rebelles, mais mène une véritable guerre déguisée contre la RDC. Face à cette escalade, la communauté internationale est appelée à sortir de l’inaction pour sanctionner l’agresseur et stopper l’horreur infligée aux populations congolaises.
Alors que la communauté internationale ne cesse de multiplier les appels à la cessation des hostilités dans l’Est de la République démocratique du Congo, le Rwanda, qui opère directement sur le terrain sous le couvert du M23, persiste dans sa logique de guerre. Ignorant les mises en garde des instances régionales, africaines et internationales, les forces rwandaises déguisées en combattants du M23 ont de nouveau attaqué, mardi 18 février 2025, les positions des Forces armées de la RDC (FARDC) sur le front Nord, précisément dans l’axe Mambasa-Ndoluma, le long de la Nationale 2 reliant Goma à Butembo, dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu.
« C’est depuis 4h30 qu’il y a reprise des affrontements à l’arme lourde et légère. Pour le moment, les FARDC viennent de déjouer le débordement du M23 sur l’axe Mambasa-Ndoluma à la RN 2. Nous appelons la population au calme et à ne pas paniquer. Les affrontements avec l’ennemi sont en cours », a déclaré une source militaire citée par l’Agence congolaise de presse (ACP).
Les combats se poursuivent dans cette zone, où les FARDC tentent d’empêcher une avancée supplémentaire des forces rwandaises opérant sous l’étiquette du M23. Cette énième offensive démontre que le Rwanda ne se contente pas de soutenir indirectement la rébellion, mais agit en acteur principal du conflit en RDC.
Des crimes de guerre documentés
L’occupation de plusieurs localités du Nord-Kivu par le M23, sous commandement rwandais, est marquée par des violations massives des droits humains. Des massacres ciblés, des exécutions sommaires, des actes de torture et des violences sexuelles sont rapportés par des ONG et des structures humanitaires.
Plusieurs vidéos et témoignages attestent de la brutalité des forces rwandaises et de leurs supplétifs du M23, qui usent de la terreur pour soumettre les populations locales et imposer leur contrôle sur des zones riches en ressources minières. Malgré ces preuves accablantes, Kigali continue de nier toute implication, préférant jouer la carte de la victimisation et du déni.
Face à cette agression manifeste, les autorités congolaises ne cessent de rappeler que la guerre à l’Est n’est pas une rébellion interne, mais bien une agression étrangère déguisée. En dépit de sa participation aux processus diplomatiques visant une résolution pacifique du conflit, le Rwanda s’obstine à imposer un rapport de force militaire.
Des sanctions ciblées contre les hauts responsables rwandais impliqués, un embargo sur l’armement et une pression diplomatique accrue sont aujourd’hui indispensables pour mettre fin à cette guerre hybride menée par le Rwanda sous couvert du M23.
Si les déclarations de condamnation pleuvent, elles ne suffisent plus à stopper l’entreprise belliqueuse de Kigali. Il est temps que la communauté internationale dépasse le stade des simples dénonciations et prenne des mesures coercitives à l’encontre du régime de Paul Kagame, principal instigateur de l’instabilité dans la région des Grands Lacs. L’attaque de ce mardi 18 février est une preuve supplémentaire que le Rwanda n’entend pas fléchir devant les appels au cessez-le-feu.
Tant que des actions concrètes ne seront pas mises en place pour stopper cette agression, la population congolaise continuera à payer un lourd tribut sous le joug de cette guerre injuste et planifiée.
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