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15 novembre, 2025 - 01:28:28
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Des grenades dégoupillées après une fusillade préméditée, Bukavu frappée par la barbarie du M23/AFC : plus de 10 morts et 60 blessés

La tragédie qui a frappé Bukavu jeudi 27 février résonne comme une blessure profonde dans la conscience nationale. Un meeting imposé par le M23/AFC s’est transformé en bain de sang, laissant derrière lui un lourd tribut : des dizaines de morts et plus de soixante blessés. Une scène d’horreur qui témoigne une fois de plus de la barbarie insoutenable imposée au peuple congolais par des forces ennemies. Face à cette ignominie, le Président Félix Tshisekedi a immédiatement exprimé sa douleur et sa solidarité avec les familles endeuillées, tout en condamnant avec fermeté cette attaque criminelle perpétrée par une armée étrangère occupant illégalement le territoire national. Pour le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, il ne fait aucun doute que ces explosions sont l’œuvre de l’armée rwandaise, engagée dans une stratégie de provocation et cherchant à s’en servir comme prétexte pour justifier une nouvelle offensive. Ainsi, les accusations attribuant ces violences à l’armée congolaise relèvent d’une manipulation grossière, d’un narratif rwandais bien rodé visant à brouiller les responsabilités et à légitimer l’inacceptable. Mais la République démocratique du Congo ne se laissera ni distraire ni intimider. Tous ces crimes sont documentés, et les auteurs de ces atrocités répondront de leurs actes devant la justice.

L’horreur a de nouveau frappé Bukavu, jeudi 27 février. Une explosion meurtrière a endeuillé la capitale provinciale du Sud-Kivu, lors d’un meeting forcé du M23/AFC. Des dizaines de compatriotes ont perdu la vie, victimes d’un acte de barbarie qui porte la signature sanglante du M23/AFC. Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a exprimé, à travers le compte X de la présidence de la République, sa profonde douleur et sa solidarité avec les familles éplorées. Son message de compassion s’accompagne d’une condamnation ferme de ce massacre ignoble perpétré par une armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais.

Muyaya dénonce la stratégie cynique du Rwanda pour une nouvelle offensive
Il s’agit, en effet d’un acte barbare, que le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, attribue sans détour à l’armée rwandaise, dénonçant une stratégie cynique destinée à justifier une nouvelle offensive.
« Les explosions de ce jeudi à Bukavu en fin de meeting du M23-AFC animé par Corneille Nangaa sont l’œuvre de l’armée rwandaise qui prépare une offensive et veut prendre ces explosions comme un motif », a affirmé le ministre de la Communication et Médias, lors d’un briefing spécial, jeudi 27 février dans la soirée sur la télévision nationale (RTNC). Il a condamné sans réserve cet attentat perpétré par les terroristes du M23, qui a coûté la vie à plus de dix personnes et fait plus de soixante blessés.

Pour Patrick Muyaya, cette attaque s’inscrit dans une logique de terreur soigneusement orchestrée. « Ce qui s’est passé ce matin à Bukavu en est une parfaite illustration. Ça veut dire qu’il y avait déjà un plan de tuer, parce que l’idée, c’est de semer la terreur à tout prix », a-t-il souligné, rappelant que Bukavu est sous occupation depuis plusieurs jours. Il a également mis en lumière le recrutement forcé de policiers et militaires congolais par les assaillants, soulevant une question troublante : « Dès lors, il faut que quelqu’un nous explique ce qui s’est passé. Comment peut-il y avoir une explosion suivie de tirs à bout portant ? »

Face à l’ampleur du drame, Patrick Muyaya a dénoncé une véritable volonté d’extermination. « Lorsque vous regardez le nombre de morts, on parle de plus d’une dizaine, et les blessés montrent qu’au-delà de l’explosion, il y avait une véritable volonté de tuer. Ce sont des méthodes connues », a-t-il insisté, martelant que ces atrocités ne resteront pas impunies.

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Patrick Muyaya devant la presse

Le gouvernement congolais, déterminé à traduire en justice les auteurs de ces crimes, assure que tous les éléments sont documentés. « Nous allons nous assurer, aussi bien au niveau interne qu’international, que la justice se mettra en place pour que les responsables de ces crimes contre l’humanité soient traduits devant les tribunaux », a conclu Patrick Muyaya.

La résistance de Bukavu à l’épreuve

Ce drame n’est pas un fait isolé. Il s’inscrit dans une stratégie d’intimidation et de terreur orchestrée par l’ennemi rwandais et ses supplétifs, qui cherchent à briser la volonté de résistance du peuple congolais. Témoins oculaires et organisations locales relatent une scène de chaos : une fusillade a d’abord éclaté au moment où de jeunes patriotes scandaient des slogans hostiles à l’occupation rwandaise. Puis, dans un sursaut de violence inouïe, les assaillants ont dégoupillé des grenades, transformant la place de l’Indépendance en champ de mort.

Les images insoutenables qui circulent sur les réseaux sociaux témoignent du martyre de Bukavu. Des corps sans vie jonchent le sol, des cris d’effroi retentissent, des blessés agonisent sous le regard impuissant des survivants. Un membre de la société civile locale, bouleversé, a confié l’ACP : « Nous déplorons plusieurs morts, plus d’une dizaine, et de nombreux blessés ont été transportés en urgence à l’hôpital. »
Cet acte de barbarie illustre le mépris absolu des forces d’occupation pour la vie humaine. Il traduit leur volonté d’étouffer toute opposition par le sang et la peur. Mais cette tragédie ne réduira pas la détermination du peuple congolais à reconquérir sa liberté. Bien au contraire, chaque goutte de sang versée alimente la flamme de la résistance.

Bukavu pleure ses morts, mais Bukavu ne pliera pas. L’indignation générale, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, appelle à une riposte à la hauteur de l’affront. Le gouvernement congolais doit redoubler d’efforts sur le plan diplomatique et militaire pour mettre un terme à l’agression rwandaise. Il est impératif que la communauté internationale, trop longtemps passive, prenne enfin ses responsabilités et impose des sanctions exemplaires au Rwanda et à ses complices.

En réalité, Bukavu n’est pas seule. Ce massacre ne doit pas rester une tragédie silencieuse. Il doit galvaniser la nation entière. La résistance populaire s’organise et s’intensifie, preuve que l’oppression n’aura jamais le dernier mot. Dans cette guerre imposée, l’unité nationale et la mobilisation de toutes les forces vives de la nation sont la seule réponse à la hauteur de l’enjeu. La RDC ne cédera ni son territoire ni sa souveraineté. Le sang versé à Bukavu crie justice, et justice sera rendue.

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