Le prix du baril de pétrole, l’un des moteurs des recettes d’exportation de la République démocratique du Congo, a chuté brutalement à 61,4 dollars américains, son niveau le plus bas depuis trois ans. Cette baisse de 6,7 % en une semaine, relevée par la Banque centrale du Congo, reflète les turbulences persistantes sur les marchés mondiaux de l’énergie.
Le prix hebdomadaire du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo (RDC), a connu une baisse marquée sur les marchés internationaux. Selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC), il s’est établi à 61,4 dollars américains au cours de la semaine du 25 avril au 2 mai 2025, contre 66,22 dollars la semaine précédente. Soit une diminution de 6,7 %, représentant le niveau le plus bas observé depuis trois ans.
« Au 2 mai 2025, le prix du pétrole s’est situé à 61,4 dollars américains, soit un niveau bas jamais atteint depuis trois ans, enregistrant ainsi une baisse significative de 6,7 % comparativement à la semaine précédente », souligne la BCC dans son rapport.
Cette chute intervient dans un contexte de volatilité persistante sur les marchés mondiaux de l’énergie, où l’offre excédentaire et les incertitudes géopolitiques continuent de peser sur les cours. Bien que la RDC ne soit pas un acteur majeur de la production pétrolière mondiale, les fluctuations du prix du baril influencent les recettes issues de ses exportations et, à plus large échelle, les équilibres de sa balance commerciale.
L’institution monétaire ne précise pas les raisons exactes de cette baisse mais rappelle que les cours restent sensibles aux anticipations de la demande mondiale, en particulier en Chine et aux États-Unis, ainsi qu’à l’évolution des tensions au Moyen-Orient.
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