Après des décennies de conflit, la paix semble enfin à portée de main dans la région des Grands Lacs. Ce vendredi, à Washington, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé un accord de paix tant attendu, marquant une étape majeure dans la résolution des tensions qui ont déchiré l’Est congolais pendant plus de trente ans.
Un engagement solennel, une responsabilité collective
Lors de la cérémonie, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a insisté sur la portée de cet acte : « La paix est un choix, mais aussi une responsabilité. Nous espérons que cet accord sera respecté par tous. » Elle a également souligné que ce n’était qu’un début, appelant à une vigilance constante : « La RDC veillera à ce que cet accord soit traduit en actions concrètes, pas seulement en mots. »
De son côté, son homologue rwandais a qualifié l’accord d’« historique », assurant que son pays était « prêt à travailler de nouveau avec la RDC » pour bâtir une paix durable. La ministre d’État aux Affaires étrangères, Wagner Kayikwamba, a également insisté sur la volonté de la RDC de privilégier la voie de la paix : « Aujourd’hui, nous avons choisi la paix. »
Un espoir renouvelé pour une région en crise
Ce pacte intervient alors que les affrontements et les tensions entre les deux nations ont alimenté un cycle de violence, de déplacements massifs et d’instabilité chronique dans la région. La signature de cet accord pourrait ouvrir la voie à une dénouement durable, mais de nombreux défis restent à relever pour assurer sa mise en œuvre effective.
Une étape cruciale, mais pas une fin en soi
Ce rapprochement diplomatique est salué par la communauté internationale comme une avancée essentielle. La région des Grands Lacs a connu trop de faux départs et de promesses non tenues pour que l’on puisse encore considérer cette signature comme une victoire définitive.
Il en va de la responsabilité collective
Le véritable enjeu est désormais dans l’application concrète de cet accord. La stabilité dans l’Est de la RDC est une nécessité pour la paix durable dans toute la région. Les acteurs locaux, régionaux et internationaux devront maintenir leur engagement, car la paix, comme l’a rappelé Thérèse Kayikwamba, « n’est pas seulement un choix, mais une responsabilité collective. »
Le monde retient son souffle : la paix dans la région des Grands Lacs pourrait enfin devenir une réalité, mais la route reste longue.
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