Depuis le 23 juin, la République démocratique du Congo (RDC) brille sur la scène mondiale à l’Expo universelle 2025 d’Osaka, où une semaine entièrement dédiée au pays attire un public nombreux et curieux. Au cœur du pavillon congolais, devenu un véritable carrefour d’échanges, la foule se presse chaque jour pour découvrir les richesses du pays, tant culturelles qu’économiques. Vendredi 27 juin, la visite conjointe du ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, et de la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, a marqué l’intensification de cet événement qui conjugue diplomatie économique et rayonnement culturel.
« La participation de la RDC à cet événement d’envergure mondiale, qui rassemble plus de 170 pays, est une opportunité unique pour renforcer notre diplomatie économique et accroître les exportations des produits made in Congo vers le Japon et le reste du monde », a déclaré Julien Paluku, soulignant la volonté du gouvernement congolais de positionner le pays comme un acteur incontournable dans la transition énergétique mondiale.
Le pavillon ne se limite pas à la promotion des matières premières ou produits d’exportation : il vibre aussi au rythme de la culture congolaise, véritable moteur d’attractivité. Lors de la journée culturelle et touristique organisée en parallèle, la rumba congolaise – récemment inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco – a été célébrée dans une ambiance festive, où Japonais et visiteurs internationaux se sont pris au jeu, dansant et chantant aux sons de cette musique légendaire.
« La culture doit être un pilier fondamental du soft power de la RDC, un levier stratégique dans la construction de notre image à l’international », a affirmé Yolande Elebe, convaincue de l’impact positif de cette démarche.
Le point d’orgue de la semaine sera le lancement, ce samedi, du forum d’affaires RDC-Japon, orchestré par la Première ministre Judith Suminwa. Cet événement rassemblera de nombreux chefs d’entreprises japonais déjà séduits par les perspectives économiques offertes par la RDC, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie, et des infrastructures.
Julien Paluku a souligné l’importance de saisir ces opportunités : « Le Japon importe massivement du soja et du blé du Brésil, à des milliers de kilomètres. La RDC, avec son potentiel agricole, pourrait non seulement répondre à cette demande mais aussi réduire les coûts liés au transport. Nos agriculteurs doivent s’approprier ce marché et diversifier les produits d’exportation. »
Cette semaine à Osaka confirme ainsi la volonté conjointe des autorités congolaises de conjuguer culture et commerce, pour faire de la RDC un acteur incontournable sur la scène internationale.
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