L’Est de la RDC, frappé par une crise sécuritaire et humanitaire sévère liée à l’agression du Rwanda et à l’action de ses supplétifs de l’AFC/M23, place la question des droits humains au cœur de la diplomatie congolaise. Pour la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’homme à Genève, une délégation de haut niveau, menée par les ministres Samuel Mbemba, Guillaume Ngefa, Patrick Muyaya et la vice-ministre Noella Ayeganagato, rejoint les ambassadeurs Paul Empole et Symphorien Mutombo. Leur mission : défendre les populations, exposer la vision de Kinshasa pour la paix et sensibiliser la communauté internationale aux défis humanitaires dans l’Est du pays.
Face à la situation sécuritaire et humanitaire préoccupante dans l’Est du pays, conséquence de l’agression du Rwanda et de ses supplétifs de l’AFC/M23, la République démocratique du Congo entend maintenir une présence déterminée et crédible au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Pour l’ouverture de la 60ᵉ session de cette instance internationale, prévue lundi 8 septembre à Genève, une délégation congolaise de haut niveau s’est rendue en Suisse dès dimanche 7 septembre. Elle est composée de figures du gouvernement : le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, le ministre de la Justice, Guillaume Ngefa, le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, ainsi que la vice-ministre des Affaires étrangères, Noella Ayeganagato.
Ces responsables font équipe avec les ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la RDC auprès des institutions onusiennes à Genève, Paul Empole, et auprès de la Confédération helvétique, Symphorien Mutombo. Ensemble, ils auront pour mission de défendre les droits des populations congolaises, de présenter la vision du gouvernement sur la restauration de la paix et de sensibiliser la communauté internationale aux défis humanitaires dans l’Est du pays.
Pitshou Mulumba, envoyé spécial à Genève
