Sous un soleil doux de la clôture du mois d’octobre, ils ont quitté le siège de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à la Gombe pour une marche pas comme les autres. Ni revendicative ni protocolaire, cette mobilisation des agents, hommes et femmes confondus, s’est voulue un message de santé publique et de solidarité. À l’initiative de leur directeur général, Charles Mudiayi Kazadi, les participants ont voulu clôturer le mois d’Octobre Rose par un geste symbolique : sensibiliser à la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus, qui demeurent la première cause de mortalité féminine en République démocratique du Congo. À travers cette démarche, la CNSS inscrit la prévention et le bien-être au cœur de sa mission sociale, rappelant que la sécurité sociale passe aussi par la santé physique et mentale des travailleurs.
Partie du siège de la CNSS à la Gombe, la marche a emprunté le boulevard du 30 Juin avant de longer les avenues de la Justice et du Katanga, pour revenir à son point de départ. En rythme, sourire aux lèvres, les participants ont uni leurs pas pour une cause qui dépasse le cadre institutionnel : la santé de la femme.
L’initiative, portée par le directeur général Charles Mudiayi Kazadi, s’inscrit dans la clôture du mois d’Octobre Rose, consacré à la sensibilisation et à la lutte contre les cancers féminins. « Le mois d’octobre ne pouvait pas passer sous silence », a expliqué une responsable de la CNSS. « Parmi les trois branches que nous gérons, celle des risques professionnels nous amène à privilégier la prévention plutôt que la réparation. »
Prévenir plutôt que guérir
En prônant l’exercice physique et une meilleure hygiène de vie, la CNSS cherche à ancrer la prévention dans la culture du travail. « Nous devons regarder différemment notre assiette, non plus comme un simple plaisir, mais comme un outil précieux pour notre santé », a lancé une participante, en écho à la philosophie du mouvement.
Sous la vision de leur directeur général, les agents affirment vouloir « un esprit sain dans un corps sain ». Cette marche, au-delà de son aspect sportif, porte un message plus profond : celui d’une administration publique qui se veut actrice du bien-être social, et qui entend inscrire la santé, la prévention et la responsabilité individuelle au cœur de son action.
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