C’est un tournant diplomatique d’ampleur historique. En adoptant la résolution 2797, le Conseil de sécurité des Nations unies entérine la marocanité du Sahara sur la base du plan d’autonomie proposé par Rabat depuis 2007. Ce vote vient couronner près d’un demi-siècle d’efforts menés avec constance et pragmatisme par le Royaume du Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI. En privilégiant la voie du réalisme et du consensus international, la diplomatie marocaine a su rallier un soutien mondial sans précédent à une solution politique durable. Loin des postures idéologiques, cette reconnaissance traduit la maturité d’une vision royale tournée vers la paix, la stabilité et le développement partagé. Sur le terrain, le Sahara marocain incarne déjà cette ambition : infrastructures modernes, projets énergétiques et essor économique témoignent d’un modèle de gouvernance qui allie légitimité historique et projection vers l’avenir.
Adoptée à une large majorité, la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies marque un jalon décisif dans le dossier du Sahara. Pour la première fois, le plan d’autonomie proposé par le Maroc en avril 2007 est consacré comme la seule base sérieuse, crédible et réaliste pour parvenir à une solution politique définitive. Ce texte acte la reconnaissance par la communauté internationale d’une approche fondée sur le dialogue, la stabilité et le développement, au détriment des postures figées héritées de la Guerre froide.
Pour Rabat, cette adoption n’est pas un aboutissement, mais l’achèvement d’une longue marche conduite avec sérénité par le Roi Mohammed VI. Depuis deux décennies, le Souverain a inscrit la question du Sahara dans une stratégie globale, conjuguant légitimité historique et ouverture diplomatique. Patience, constance et audace ont façonné une politique étrangère où la force du droit l’a emporté sur la logique de confrontation.
Une vision royale transformée en consensus international
La diplomatie marocaine, articulée autour de la vision royale, a su anticiper les mutations du contexte géopolitique mondial. Alors que les alliances se recomposaient et que la recherche de stabilité devenait une priorité planétaire, le plan d’autonomie marocain est apparu comme un modèle de compromis constructif.
De Washington à Paris, de Madrid à Abou Dhabi, le soutien à cette initiative s’est élargi au fil des années, renforçant la légitimité du Maroc sur la scène internationale. Pour de nombreux observateurs, la résolution 2797 symbolise ainsi la victoire du réalisme sur le dogmatisme, et du développement sur la division.
Le Sahara, vitrine du développement et de la modernité
Sur le terrain, le Sahara marocain est devenu un laboratoire de la politique royale en matière de développement intégré. Portée par le Nouveau modèle de développement des provinces du Sud, la région a vu émerger des infrastructures de pointe : ports, zones industrielles, centrales solaires, universités et hôpitaux modernes. Ces investissements massifs traduisent la volonté du Royaume de faire du Sahara un pôle de prospérité régionale et africaine.
Les populations locales, au cœur du processus, bénéficient d’une amélioration tangible de leurs conditions de vie, d’une autonomisation économique accrue et d’une participation active à la gestion de leurs affaires. Ce développement humain, conjugué à la stabilité institutionnelle, confère au plan d’autonomie une crédibilité qui dépasse désormais les frontières nationales.
Un leadership lucide et rassembleur
Fidèle à sa méthode, Sa Majesté le Roi Mohammed VI n’a jamais cédé à la précipitation ni à la surenchère. Sa politique s’est construite sur la conviction que le temps finit toujours par consacrer la vérité et la légitimité. Cette approche, à la fois ferme et ouverte, a permis au Maroc de transformer un différend régional en levier de coopération et de stabilité.
La résolution 2797, en entérinant la marocanité du Sahara, vient ainsi saluer non seulement une victoire diplomatique, mais aussi la réussite d’un modèle politique fondé sur la patience stratégique, la cohérence dans l’action et la foi dans le développement comme vecteur de paix durable.
Infos27
