Tard dans la soirée du mardi 4 novembre 2025, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a conduit une intense séance de travail avec la mission du Fonds monétaire international (FMI) autour de la deuxième revue du Programme FEC. Après deux semaines d’évaluations techniques à Kinshasa, la conclusion est sans équivoque : la République démocratique du Congo a respecté ses engagements. Le FMI salue la rigueur budgétaire, la transparence et la dynamique réformatrice impulsée sous le leadership du président Félix Tshisekedi. Cet effort inédit ouvre la voie à un accord au niveau des services, prélude à un appui budgétaire et à la balance des paiements d’un montant record de 400 millions USD. Un signal fort de confiance internationale, mais aussi la promesse d’une nouvelle ère pour la gouvernance économique congolaise.
Réunis tard dans la soirée du mardi 4 novembre à Kinshasa, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et la mission du Fonds monétaire international (FMI) ont tenu la dernière séance de travail de la Troïka politique consacrée à la deuxième revue du Programme FEC (Facilité élargie de crédit). Une rencontre stratégique marquée par la présence du vice-ministre du Budget, des experts du ministère des Finances et des hauts responsables de la Banque centrale du Congo (BCC), signe d’une coordination institutionnelle sans faille.
Selon le coordonnateur du Comité de suivi des réformes, l’évaluation du programme est jugée « globalement positive ». Le FMI a constaté que la quasi-totalité des engagements pris par Kinshasa ont été respectés : sept repères structurels sur huit ont déjà été exécutés. Les performances macroéconomiques se maintiennent, et la discipline budgétaire s’affermit, malgré un contexte régional tendu.
Tout en saluant ces avancées, la mission du FMI a insisté sur deux points d’attention : la soutenabilité de la masse salariale et l’élargissement de l’assiette fiscale. Des recommandations ont été formulées pour renforcer les recettes intérieures, rationaliser les exonérations et améliorer la gouvernance financière. Sur ces aspects, le ministre Fwamba a affiché une convergence de vues, réaffirmant la volonté du gouvernement de « transformer durablement la gouvernance publique du pays, sous le leadership du président Félix Tshisekedi ».
Une nouvelle étape dans la gestion budgétaire
Dès 2026, quatre ministères pilotes : Développement rural, Éducation, Santé et Infrastructures, exécuteront directement leur budget, avant l’extension progressive du dispositif à l’ensemble des administrations. Cette réforme, inscrite dans la feuille de route d’opérationnalisation de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, marque une avancée vers la déconcentration effective des dépenses publiques.
La mission du FMI a salué « les efforts remarquables du gouvernement et la résilience de l’économie congolaise », tout en exprimant le souhait d’une amélioration de la situation sécuritaire dans l’Est du pays pour libérer davantage de marges d’investissement. À l’issue des discussions, le chef de mission a annoncé l’accord au niveau des services pour la deuxième revue du programme FEC et la première revue du programme FRD.
Soumis à l’approbation du Conseil d’administration du FMI en décembre 2025, cet accord ouvre la voie à un appui budgétaire inédit de 280 millions USD et à un soutien à la balance des paiements de 120 millions USD, soit un total de 400 millions USD.
Au-delà de l’appui financier, Kinshasa consolide surtout sa réputation de partenaire crédible et discipliné. Dans un environnement économique africain souvent marqué par la volatilité, la RDC trace peu à peu la voie d’une gouvernance moderne et responsable, un tournant que le FMI qualifie déjà de « transformation structurelle exemplaire ».
Infos27


