Au Sommet mondial de l’Internet qui se tient à Wuzhen, en Chine, la Ministre d’État de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a présenté le modèle congolais d’innovation numérique appliqué à l’éducation. Entre Intelligence Artificielle, Blockchain et enseignement à distance, la ministre a démontré comment la RDC modernise son système éducatif pour garantir méritocratie, transparence et inclusion. L’IA permet désormais de corriger les examens nationaux en trois jours avec une fiabilité accrue, la Blockchain sécurise les diplômes contre la falsification, et l’enseignement à distance ouvre l’accès à l’éducation pour des millions d’enfants dans les zones reculées ou en conflit. Raïssa Malu a appelé à une coopération internationale centrée sur la mutualisation des expériences, l’inclusion et l’investissement dans l’humain, positionnant la RDC comme un acteur innovant et responsable de la transformation numérique en Afrique.
La République démocratique du Congo est au cœur de l’actualité numérique mondiale. À l’occasion du Sommet mondial de l’Internet à Wuzhen, dans la province du Zhejiang, la Ministre d’État, Raïssa Malu, représente activement son pays et en fait la vitrine d’une révolution éducative fondée sur le numérique.
Lors d’une session de haut niveau consacrée à « Approfondir la coopération pratique pour favoriser un nouvel écosystème numérique », la ministre a exposé trois initiatives concrètes transformant le système éducatif congolais.
L’Intelligence Artificielle au service de l’équité sociale
Pour garantir la méritocratie et lutter contre la fraude, le ministère a intégré l’IA dans le processus de correction de l’Examen national de fin d’études secondaires. Selon Raïssa Malu, « ce qui autrefois prenait 45 jours et était sujet à l’erreur humaine est désormais accompli en 3 jours, avec une fiabilité accrue ». L’IA devient ainsi un outil d’efficacité gouvernementale et un levier pour la transparence dans l’éducation.
Blockchain et souveraineté numérique
Face à la falsification des diplômes, la RDC délivre désormais des e-diplômes sécurisés par Blockchain, garantissant la fiabilité des titres et renforçant la crédibilité du pays à l’international. « L’intégrité du capital humain commence par la fiabilité de ses diplômes », a souligné la ministre, positionnant la technologie comme un outil de souveraineté et de confiance numérique.
Inclusion par l’accès et enseignement à distance
Dans un pays-continent où des millions d’enfants vivent dans des zones reculées ou en conflit, l’enseignement à distance est devenu un socle d’équité et de développement durable. Encadré par le gouvernement, il permet à tous d’accéder au cyberespace, offrant une réponse concrète au défi de l’inclusion numérique sur le territoire national.
Au-delà de ces innovations, Raïssa Malu a plaidé pour une coopération internationale renforcée, fondée sur trois piliers : la mutualisation des expériences en gouvernance numérique, l’inclusion effective – incluant l’accès hors réseau et dans les langues locales – et l’investissement dans l’humain. « L’Afrique est le réservoir de la jeunesse mondiale », a-t-elle rappelé, soulignant le rôle stratégique du continent dans la transformation numérique globale.
Avec ces initiatives, la RDC se positionne comme un modèle africain d’innovation numérique éducative, alliant technologie, inclusion et développement durable, et montre que le numérique peut devenir un véritable levier pour l’éducation et la souveraineté nationale.
Infos27

