Loin d’accepter les critiques inévitables dans le domaine politique, “Agissons pour la République” (AREP) s’en prend déjà vigoureusement aux partisans étiquetés UDPS-Tshisekedi, qui portent leur attention sur la province de la Tshuapa, une province stratégique sur le plan économique. Dans une déclaration politique faite à Boende le jeudi 28 mars par la Fédération d’AREP/Tshuapa, on peut clairement ressentir un chantage pur et simple dans les propos tenus, dont les enregistrements audio circulent sur les réseaux sociaux. Cette déclaration faisant état d’un constat persistant des attaques contre AREP et son initiateur par certains fils et filles de Tshuapa résidant à Kinshasa, met plutôt en cause l’UDPS car les auteurs des allégations, selon AREP/Tshuapa, se revendiquent membres de l’UDPS-Tshisekedi. En soulignant l’avertissement adressé à quiconque provoquerait ce parti, c’est clairement dire en d’autres termes : nous vous avons donné la présidence de l’organe délibérant alors que vous ne la méritiez pas, taisez-vous ! Et même si dans cette déclaration audio on indique que le mariage entre l’UDPS et AREP ne sera pas rompu, il est évident que les signes annonciateurs d’une rupture sont déjà perceptibles. La déclaration d’AREP frôle le chantage lorsqu’elle mentionne : « AREP et ses députés provinciaux ont fait élire l’unique député provincial, honorable Daniel Makoko de l’UDPS-Tshisekedi, président de l’Assemblée provinciale de Tshuapa le 25 mars 2024… ».
Rien n’est certain quant à l’avenir politique de la province de la Tshuapa, où les résultats électoraux placent “Agissons pour la République” (AREP) de Guy Loando en tête avec 14 élus provinciaux sur les 18 que compte l’organe délibérant provincial.
Ces résultats électoraux ont été contestés, notamment avec des vidéos montrant des individus non identifiés utilisant des dispositifs de vote électroniques en dehors des bureaux de vote. Mais seule la décision judiciaire a tranché ! Dans cette bataille familiale au sein de l’Union sacrée, le parti présidentiel Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS-Tshisekedi) n’a récolté qu’un seul siège. Dans ces conditions, il était difficile d’envisager des orientations claires inspirées par la vision du “Peuple d’abord”. Le choix qui a prévalu a été celui de rester dans le cadre de l’Union sacrée. Le reflet des rapports de force établis lors des négociations discrètes n’a pas tardé à transparaître avec l’élection du seul député UDPS-Tshisekedi à la tête de l’Assemblée provinciale. Bien qu’il n’y ait rien de mal à ce schéma politique, certains signes annoncent une agitation future.
En effet, loin d’accepter les critiques inévitables dans le domaine politique, “Agissons pour la République” (AREP) s’en prend déjà vigoureusement aux partisans étiquetés UDPS-Tshisekedi qui portent leur attention sur la Tshuapa, une province stratégique sur le plan économique et considérée comme le berceau du développement durable grâce à ses ressources naturelles renouvelables.
Dans une déclaration politique faite à Boende le jeudi 28 mars par la Fédération d’AREP/Tshuapa, on peut clairement ressentir un chantage pur et simple dans les propos tenus, dont les enregistrements audio circulent sur les réseaux sociaux avec des noms cités. Cette déclaration qui fait état d’un constat persistant des attaques contre AREP et son initiateur par certains fils et filles de la Tshuapa résidant à Kinshasa, met plutôt en cause l’UDPS car les auteurs des allégations, selon AREP/Tshuapa, se revendiquent membres de l’UDPS-Tshisekedi. En soulignant l’avertissement adressé à quiconque provoquerait le parti, c’est dire en d’autres termes : nous vous avons donné la présidence de l’organe délibérant alors que vous ne la méritiez pas, taisez-vous !
Même si dans cette déclaration audio on indique que le mariage entre l’UDPS et AREP ne sera pas rompu, il est évident que les signes annonciateurs d’une rupture sont déjà perceptibles. La déclaration d’AREP frôle le chantage lorsqu’elle mentionne : « AREP et ses députés provinciaux ont fait élire le député provincial unique, honorable Daniel Makoko de l’UDPS-Tshisekedi, président de l’Assemblée provinciale de Tshuapa le 25 mars 2024… ».
Il est donc clair pour de nombreux observateurs qu’il s’agit d’une alliance fondée sur le chantage et qui ne sera que temporaire, car elle ne repose pas sur des idéaux clairs. Cela confirme encore davantage que, au sein de l’Union sacrée, les positions des uns et des autres sont basées sur des calculs d’intérêts partisans et regroupements, souvent éloignés de la vision fondatrice de cette grande plateforme qui devait accompagner sincèrement le chef de l’État dans ce mandat où il doit relever le défi de consolider les acquis.
L’enregistrement audio de la déclaration d’AREP/Tshuapa est tout sauf un facteur d’unité au sein de l’Union sacrée. Il s’agit là d’un chantage sérieux qui doit être pris en considération afin d’éviter un effet domino partout où des négociations politiques ont été menées pour équilibrer la répartition des postes dans les provinces.
Kanga Botuli (Correspondant à Boende)