Dans le cadre de projet de réhabilitation des écoles publiques, le Lycée technique professionnel de Matonge fait peau neuve. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba a présidé la cérémonie d’inauguration de cet établissement scolaire, le dernier a bénéficié de ce projet du gouvernement central, jeudi 4 avril 2024, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, a présidé, jeudi 4 avril 2024 dans la commune de Kalamu, à Kinshasa, la cérémonie d’inauguration du Lycée technique professionnel de Matonge qui fait peau neuve. L’inauguration de cet établissement scolaire s’est inscrite dans le cadre du projet de réhabilitation des écoles publiques, lancé récemment par le gouvernement central à travers le ministère de l’ESPT.
En effet, le Lycée technique professionnel de Matonge est le dernier établissement scolaire de l’Etat a bénéficié de ce projet qui vient de toucher à sa fin.
Tony Mwaba a effectué le déplacement de l’établissement scolaire Lycée technique professionnel de Matonge pour le remettre officiellement après qu’il est réhabilité par la Direction nationale de construction, d’entretien, de réhabilitation et de gestion des infrastructures scolaires (DINAC) avec les frais de fonctionnement alloué à cette structure placée sous la tutelle de l’ESPT.
Pour le ministre Tony Mwaba, cette dernière inauguration de la première série des réhabilitations est l’occasion de replacer l’État comme le premier acteur de l’éducation, un champ qui était jadis resté à l’apanage des écoles privées et conventionnées.
« Le Lycée technique professionnel de Matonge figure sur la liste de 6 établissements scolaires officiels que le ministère avait ciblés pour la réhabilitation. Le constat est que parmi les écoles compétitives ici à Kinshasa même à travers le pays, l’État a perdu beaucoup. Plusieurs écoles sont en état de délabrement. C’est comme ça que nous avons décidé de les réhabiliter et aujourd’hui avec la Direction des infrastructures scolaires, une direction interne qui ne reçoit que les frais de fonctionnement, on a réussi à inaugurer 6 écoles. Et aujourd’hui c’est le dernier établissement qui a été inauguré », a-t-il expliqué. Avant de préciser: « Donc la prochaine étape c’est de voir dans les provinces s’il y a encore des écoles officielles qui ont le même problème pour que ça soit relevé parce qu’on le dit toujours, la question de l’éducation c’est d’abord le monopole de l’État. Alors tous les autres partenaires ne viennent qu’en appui. Ce n’est pas ce que nous vivons aujourd’hui, c’est l’inverse. Alors le gouvernement doit retourner à sa place. C’est ça même un des aspects de la restauration de l’autorité de l’État dans le domaine de l’éducation, et c’est ce que nous sommes en train de faire ».
Auparavant, le sous Proved de la sous-province éducationnelle de Kalamu 2 avait déclaré que « ces bâtiments scolaires étaient devenus très vétustes par des effondrements des murs et des toitures, ce qui provoqua l’état d’abandon du lieu et faible fréquentation de l’école par les élèves ».
L’occasion faisant le larron, il avait plaidé la cause de son bureau gestionnaire (sous-division de Kalamu 2 : Ndlr) qui demeure non mécanisé et budgétisé.
De son côté, le directeur de la DINAC, Élois Kumbo Bopey, a fait savoir que ce grand projet initié par le ministre de l’ESPT sortant Tony Mwaba a permis à ces écoles officielles de revêtir de leur nouvelle robe. Il en veut pour preuve la réhabilitation du Lycée technique professionnel de Matonge.
Il sied de noter que dans le cadre du même projet, une école d’une capacité de 5000 élèves est en train d’être construite dans la province éducationnelle du Haut-Katanga1.
C. Ilunga