L’événement marque, en réalité, une réponse vigoureuse au contexte sécuritaire national, exacerbé par la convoitise des pays voisins envers les richesses congolaises. Le Rwanda, notamment, le plus belliqueux d’entre eux, n’hésite pas à violer les frontières pour commettre des actes de pillage, d’assassinat et de violence. Sous la présidence de Félix Tshisekedi, Kinshasa prend la pleine mesure de ces menaces comme jamais auparavant. Sur le plan militaire, le gouvernement agit fermement pour repousser l’ennemi, tout en renforçant le recrutement de personnel et en équipant ses forces d’un matériel adéquat, en vue de restaurer un système de défense national à la hauteur des enjeux continentaux. L’inauguration des travaux de construction du complexe industriel de l’Africaine d’explosifs (Afridex), par le vice-Premier ministre et ministre de la Défense sortant, Jean-Pierre Bemba, le lundi 27 mai à Likasi (Haut-Katanga), incarne cette détermination. Ce projet, fruit des “Accords de partenariat stratégique” signés à Pékin en mai 2023 entre le président Félix-Antoine Tshisekedi et son homologue chinois, Xi Jinping, qui prévoient un transfert de technologies et de compétences, envoie un message puissant d’un Congo résolument engagé vers des partenariats pragmatiques pour sécuriser son avenir.
Le vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, a procédé le lundi 27 mai, à l’inauguration des travaux destinés à ériger un complexe industriel dénommé Africaine d’Explosifs (Afridex), voué à la fabrication d’explosifs et d’autres engins militaires, établi à Likasi, dans la province du Haut-Katanga. Cette usine, placée sous l’égide du ministère de la Défense, s’inscrit pleinement dans la stratégie de souveraineté nationale visant à renforcer les capacités de défense de la République démocratique du Congo.
Cet ambitieux projet prend racine dans les accords de partenariat stratégique conclus en mai 2023 à Pékin entre le président Félix-Antoine Tshisekedi et son homologue chinois, Xi Jinping, dont l’objectif premier est le transfert de technologies et de savoir-faire.
En outre, la mise sur pied de cette industrie de défense, en coopération étroite avec les entreprises turque Mke et chinoise Norinco, va permettre la création sur le sol congolais de diverses unités de production d’équipements et de matériels militaires, marquant ainsi une étape significative dans l’accroissement de l’autonomie stratégique de la République Démocratique du Congo.
Cela met en lumière une République Démocratique du Congo (RDC) souvent confrontée à des violations répétées de son intégrité territoriale, qui adopte désormais une posture de fermeté pour contraindre au respect ceux qui semblent sourds aux admonestations diplomatiques et aux mises en garde. Cette approche traduit une volonté de dissuasion manifeste, cherchant à imposer le respect de ses frontières par la force si nécessaire, face à des agressions persistantes.
La stratégie défensive et proactive adoptée par le président Félix Tshisekedi s’articule autour de deux axes principaux : combattre l’ennemi de manière directe et, simultanément, renforcer les capacités militaires du pays. Cette démarche vise non seulement à repousser immédiatement les menaces actuelles mais aussi à préparer le pays à se défendre contre d’éventuelles menaces futures. En d’autres termes, il s’agit d’une stratégie de défense à double volet où l’offensive immédiate se conjugue avec le renforcement à long terme.
Dans le fond, cette stratégie globale de Félix Tshisekedi est un message clair aux entités externes et aux acteurs régionaux : la RDC est résolue à défendre sa souveraineté et à maintenir l’intégrité de son territoire, non seulement par des réponses immédiates aux menaces, mais aussi par une préparation rigoureuse pour sécuriser son avenir.
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