Les anciens députés nationaux de la 3ème législature de la 3ème République (2018-2023) ont observé un débrayage le vendredi 28 juin 2024 au Palais du peuple, siège du Parlement, afin de faire valoir leurs revendications en matière de droits, ainsi que ceux de leurs assistants parlementaires.
Après une rencontre avec le bureau, le porte-parole s’est exprimé comme suit : “Nous avons sollicité une rencontre avec le bureau de l’Assemblée nationale, dont le président nous a reçus à deux reprises et une fois par le rapporteur. Nous avons abordé la question de nos droits en suspens au sein de l’Assemblée nationale. Le président de l’Assemblée nationale et le rapporteur, qui nous avaient reçus, ont reconnu la légitimité de nos revendications et ont convenu de prendre des mesures pour que nos droits soient respectés.”
Malgré ces engagements, aucune action concrète n’a été entreprise. “Malheureusement, nous constatons que le bureau n’a pas agi de bonne foi. Apparemment, le bureau nous mène en bateau et cherche à user de l’usure pour nous décourager et nous dissuader de persister”, a déclaré le rapporteur de la délégation.
Face à cette situation, les anciens députés nationaux de la 3ème législature ont décidé de prendre en main leur situation et envisagent de saisir les instances internationales pour faire respecter leurs droits légitimes.
“Nous attirons l’attention de la communauté nationale et internationale sur le fait que nos droits sont inaliénables, et nous ne permettrons pas qu’ils soient bafoués. Nous saisirons les instances nationales et internationales auxquelles notre pays est lié par des engagements pour obtenir la reconnaissance de nos droits. Nous n’hésiterons pas à recourir à la justice si nécessaire. Il s’agit des droits des anciens députés nationaux de la 3ème législature de la 3ème République”.
St. Augustin K.