Des conséquences, il fallait s’y attendre. L’option levée par Martin Fayulu, au nom de LAMUKA, d’intégrer finalement le processus électoral après le boycott décidé et le mot d’ordre donné à ses partisans et formations politiques de LAMUKA de ne pas s’inscrire dans la dynamique électorale parce qu’opaque, créé des fissures.
C’est le cas du parti politique Alliance des Démocrates pour une Nouvelle-République (ADN) qui a annoncé sa décision de se retirer de la coalition LAMUKA, aile Fayulu. C’était à travers un communiqué, signé par son secrétaire général, Odette Hungula.
« Cette décision difficile survient suite à une divergence de conviction de dernière minute qui remet en question notre capacité à poursuivre notre engagement au sein de cette coalition. Depuis le début de notre participation à cette coalition, nous avons travaillé avec dévouement pour représenter les intérêts de notre nation et de ses citoyens. Malheureusement, une question de principes fondamentaux s’est posée récemment, et malgré nos efforts pour trouver un terrain d’entente, nous n’avons pas pu résoudre cette différence de manière satisfaisante avec nos partenaires dans la coalition », lit-on dans ce document dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Par ailleurs, le regroupement politique de Patrick Civava juge que « cette décision est nécessaire pour préserver l’intégrité de notre engagement politique ».
Pour rappel, le président du parti politique, ECiDé, Martin Fayulu, avait promis de ne pas présenter de candidats pour son parti à tous les niveaux des élections générales de décembre 2023 si la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) n’organise pas un nouvel audit du fichier électoral. Alors que ses préalables n’ont pas toujours été rencontrés par la centrale électorale, il a précisé qu’il va se rendre au bureau de réception de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le 4 octobre prochain pour déposer sa candidature au nom de la coalition LAMUKA.
CK