Le couple présidentiel a exprimé, jeudi 10 octobre à la Cité de l’Union africaine, son soutien aux parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, jeune étudiante congolaise, dont le corps sans vie a été repêché, mardi 8 octobre 2024, dans la marina de l’île Saint-Quentin dans la ville de Trois-Rivières, dans la ville de Québec, au Canada.
Les parents d’Alexandra Diengo Lumbayi, jeune étudiante congolaise, retrouvée morte, le mardi 8 octobre 2024, à Québec, au Canada, ont été reçus, par le couple présidentiel, jeudi 10 octobre 2024, à la Cité de l’Union africaine, dans la ville de Kinshasa, capitale congolaise.
Accompagnés de Mme Chantal Yelu Mulop, coordonnatrice du service spécialisé de la Présidence en charge de la jeunesse, la lutte contre les violences sexuelles et la traite des personnes, les parents de la jeune Alexandra ont reçu le soutien du chef de l’État et de la distinguée première dame.
« Le président de la République s’est engagé à soutenir la famille durant cette dure épreuve, en attendant le dénouement des enquêtes en cours au Canada », a fait savoir Mme Mulop.
La coordonnatrice Chantal Yelu Mulop a confié à la presse présidentielle que « le gouvernement a entamé des démarches pour permettre à la famille de se rendre au Canada dans le but de rapatrier le corps de la défunte ».
La RDC exige l’autopsie du corps
Il convient de rappeler que lors d’une conférence de presse organisée, mercredi 9 octobre 2024, à l’Université du Québec, l’ambassadeur de la République démocratique du Congo au Canada, Joska Kabongo, a exigé l’autopsie du corps de l’étudiante Alexandra Diengo Lumbayi,
«Nous avons estimé qu’on puisse procéder à l’autopsie de son corps afin d’élucider les circonstances de sa mort. On ne doit pas nous dire que les enquêtes sont terminées. Non, ça ne doit pas se passer de cette manière-là», a-t-il déclaré.
«Est-ce que notre fille avait été étranglée et jetée dans l’eau? Notre fille s’est-elle noyée dans l’eau?», s’est-il interrogé, avant d’insister que c’est important d’avoir ces éléments.
Le diplomate congolais a affirmé d’avoir échangé avec les autorités du Canada et ceux de l’université qui ont compris la nécessité d’examiner le cadavre en vue d’apporter une lumière sur le mystère autour de sa mort.
«J’ai fait comprendre ça aux Affaires mondiales; j’ai échangé sur ça avec le recteur et il est totalement d’accord parce que nous voulons avoir le cœur net et savoir si elle est décédée de quoi», a fait savoir l’ambassadeur de la République démocratique du Congo au Canada.
Agée de 21 ans, Alexandra Martine Diengo Lumbayi était étudiante à l’Université du Québec dans la ville de Trois-Rivières (UQAT). Elle a été déclarée portée disparue le 2 octobre 2024.
Lors des recherches par la police québécoise et les proches de la disparue, une babouche et un bracelet qui appartiendraient à Alexandra Martine Diengo ont été trouvés dans un parc à l’île Saint-Quentin, où elle a été vue pour la dernière fois le jour même de sa disparition aux environs de 16h11′.
Des images de vidéosurveillance récupérées par la police du Québec montrent la jeune femme déposée par son colocataire à l’entrée du chemin de l’île Saint-Christophe, où des cris d’au secours auraient été entendus.
«Une dame a témoigné avoir entendu des cris d’au-secours aux alentours du parc le jour de sa disparition», avait affirmé lundi, l’un des proches de la disparue.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, la mère de l’illustre disparue avait lancé dimanche un appel à l’aide pour retrouver sa fille saine et sauve, déclenchant ainsi une vague de solidarité des internautes.
C’est dans la matinée de mardi qu’un kayakiste aurait aperçu le corps sans vie près de la marine de l’île Saint-Quentin et a avisé la police de Trois-Rivières.
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