La prise en charge des migrants et des déplacés internes en République Démocratique du Congo (RDC) a été le sujet central d’une rencontre, le mardi 15 octobre 2024, à Genève, entre le vice-Premier ministre Shabani Lukoo et Amy Pope, directrice générale de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). Dans un contexte de guerre d’agression orchestrée par le Rwanda et ses complices, la RDC fait face à une crise humanitaire alarmante, avec 6,9 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, le chiffre le plus élevé jamais enregistré. Cette situation désastreuse nécessite une réponse humanitaire urgente et une collaboration internationale renforcée, comme l’a souligné Shabani Lukoo lors des discussions, tandis qu’Amy Pope a promis d’intensifier les efforts de l’OIM pour améliorer les conditions de vie des populations vulnérables et favoriser la paix dans l’Est du pays.
La question de la prise en charge des migrants et des déplacés internes en République démocratique du Congo (RDC) a été au cœur des discussions, le mardi 15 octobre 2024, à Genève entre le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Shabani Lukoo, et Amy Pope, directrice générale de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Dans un contexte marqué par la guerre d’agression imposée par le Rwanda et ses alliés, la RDC souffre d’une crise humanitaire exacerbée, laissant de nombreuses personnes vulnérables, dont les déplacés internes et les migrants, en quête de protection et d’assistance. Lors de cette rencontre, Shabani Lukoo, fraîchement revenu de la 75ème session du comité exécutif du programme du Haut-Commissaire des Nations Unies, a exposé la situation critique des réfugiés congolais et a plaidé pour une gestion efficace de cette crise.
Le vice-Premier ministre a mis l’accent sur l’importance d’une assistance humanitaire accrue et a proposé des stratégies concrètes pour faire entendre la voix de la RDC sur la scène internationale. Sa préoccupation a été bien accueillie par Amy Pope, qui s’est montrée attentive à son plaidoyer. Elle a exprimé l’engagement de l’OIM à intensifier ses efforts pour favoriser le retour de la paix dans la région de l’Est de la RDC, en soutenant les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations déplacées et à garantir leur sécurité.
Les échanges ont ainsi permis d’identifier des actions prioritaires à mettre en œuvre pour répondre aux besoins pressants des déplacés et des migrants en RDC. La collaboration entre le gouvernement congolais et l’OIM semble prometteuse pour faire face aux défis humanitaires qui persistent dans le pays, renforçant ainsi l’espoir d’une gestion plus efficace de cette crise.
Pour rappel, le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays a atteint les 6,9 millions de personnes, le nombre le plus élevé jamais enregistré, selon l’OIM. Et à mesure que la situation continue de se détériorer en matière de sécurité, en particulier dans le Nord-Kivu, les déplacements deviennent de plus en plus fréquents et les besoins humanitaires explosent.
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