Organisées par le comité exécutif de l’ITIE, ces assises visent à renforcer l’implication des parties prenantes et à explorer comment la norme ITIE 2023 peut catalyser des réformes en faveur d’une gouvernance durable des ressources naturelles. Le gouvernement congolais, engagé depuis 2005 dans ce processus, se fixe pour objectif d’adopter un plan d’actions concret, dans le cadre du Programme d’Actions 2024-2028, afin de maximiser les retombées socio-économiques du secteur extractif tout en assurant une gestion responsable et transparente des richesses naturelles du pays.
L’atelier dédié à la redynamisation de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) en République démocratique du Congo a été ouvert, le lundi 4 novembre, à Kinshasa, par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Organisées par le comité exécutif de l’ITIE, ces assises visent, entre autres, à renouveler et renforcer l’implication des parties prenantes dans le processus ITIE, tout en analysant comment la norme ITIE 2023 peut servir de levier pour encourager des réformes visant à améliorer la gouvernance durable des ressources naturelles, en identifiant les priorités.
À cette occasion, la Première ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à promouvoir une gestion responsable et durable des richesses naturelles du pays, essentielles au développement socio-économique de la RDC. « Ensemble, mobilisons-nous pour une transparence accrue et une meilleure gestion de nos ressources, afin d’assurer un avenir prospère pour tous les citoyens congolais », a exhorté la cheffe du Gouvernement.
Dans son allocution, Judith Suminwa a réaffirmé l’engagement indéfectible de son gouvernement dans le processus de l’ITIE et a reconnu que cette démarche, bien qu’essentielle, rencontre de nombreux défis qui entravent l’appropriation par les parties prenantes.
« Dans un souci de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance des ressources naturelles de la RDC, pour le bien-être de notre population, le Gouvernement a adhéré librement à l’ITIE et s’est formellement engagé à mettre en œuvre cette norme depuis 2005. Ces assises s’inscrivent dans la continuité de notre action, car nous voyons l’ITIE-RDC comme un outil clé pour l’implémentation de la transparence et des bonnes pratiques dans le secteur extractif national », a-t-elle souligné.
Pour Jean-Jacques Kayembe, Coordonnateur National de l’ITIE-RDC, ces assises représentent une véritable opportunité pour les parties prenantes en vue de « redynamiser le processus en l’abordant à travers un large éventail de points inscrits dans le programme ; et cela dans la perspective de préparer la validation de la RDC, qui débutera le 1er janvier 2026 », a-t-il déclaré.
À l’issue de cet atelier national de quatre jours, les parties prenantes adopteront un plan d’actions énumérant des mesures claires et prioritaires pour accélérer les efforts vers une gestion durable des ressources naturelles de la RDC.
Dans le premier pilier de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028), le Gouvernement Suminwa associe la gestion durable des ressources naturelles du pays à la maximisation des retombées socio-économiques du secteur extractif.
Au cours des cinq dernières années, le secteur a été marqué par deux développements intéressants, à savoir : l’initiative de la mise en place d’une chaîne de valeur des batteries des véhicules électriques ; et l’encadrement des artisans miniers du cobalt.
Des efforts que le Gouvernement Suminwa poursuit pour assainir la chaîne d’approvisionnement des minerais congolais.
Infos27