Après la publication des listes provisoires des députés nationaux, provinciaux, conseillers municipaux, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a publié dans la nuit du jeudi 19 octobre 2023, celle des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
Dans sa publication, il ressort que sur le total 24 candidatures réceptionnées par la centrale electorale, toutes sont déclarées recevables. Parmi eux, il y a 23 hommes représentant 96% et 1 femme représentant 4% : André Masalu, Floribert Anzuluni, Théodore Ngoy, Jean-Claude Baende, Delly Sesanga, Seth Kikuni, Patrice Majondo Mwamba, Matata Ponyo Augustin, Mutamba Constant, Kazadi Kanda Rex, Radjabho Tebabho, Diongo Shamba Franck, Adolphe Muzito, Dénis Mukwege, Moïse Katumbi, Ngalasi Aggrey, Martin Fayulu, Justin Mudekereza, Marie Josée Ifoku, Buse Falay Georges, Noël Tshiani, Bolamba Tony Cassius, Félix-Antoine Tshisekedi et Nkema Liloo Bokonzi.
De ces candidats, 16 sont des indépendants, 6 candidats présentés par les partis politiques et 2 issus des regroupements politiques. Aucune candidature n’a été déclarée irrecevable. De ce fait, la CENI précise que les numéros repris au regard du nom de chaque candidat président de la République sur la liste provisoire sont considérés comme définitifs.
Dans la suite de son calendrier, la CENI prévoit la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle au 18 novembre 2023, et ce conformément à l’article 110 de la loi électorale qui stipule : « la campagne électorale est ouverte vingt-quatre heures après la publication de la liste définitive des candidats et prend fin vingt-quatre heures avant l’ouverture du scrutin. »
Avec la publication de la liste des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, dont aucun candidat n’est écarté par la centrale électorale, la période prévue du 20 octobre au 6 novembre de l’année en cours pour le dépôt des recours en contestation des candidatures à l’élection présidentielle devant la Cour constitutionnelle, leurs traitements, notification à la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle et prise en compte par la CENI des arrêts de cette dernière, ne connaîtra pas peut-être assez des tensions.
CK