Prolongé de six mois, le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre. Les chefs d’État de la sous-région doivent se réunir très prochainement pour statuer sur l’avenir.
On avait quitté un Félix Tshisekedi agacé et presque catégorique sur l’avenir de la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF, en anglais). On l’a retrouvé, quelques semaines plus tard, plus mesuré lors de la visite de son homologue burundais, Évariste Ndayishimiye.
« Il est vrai que j’avais manifesté un certain agacement vis-à-vis du comportement des forces de l’Afrique de l’Est. Mais depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Des décisions ont été prises. Il s’agit d’engager le M23 à respecter les termes de ces processus et de la feuille de route. Nous allons observer. Dans le cas contraire, nous en tirerons les conséquences », a déclaré le chef de l’État congolais, le 27 août, lors d’un point-presse à Kinshasa.