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Kinshasa
21 novembre, 2024 - 21:43:00
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2è mandat de Félix Tshisekedi : la population attend l’amélioration de ses conditions de vie et la restauration de la paix

Le deuxième mandat du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a commencé avec la prestation du serment constitutionnel, le samedi 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs de la Pentecôte. Et ce, en présence de plusieurs délégations étrangères dont une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement. A l’orée de ce quinquennat, la population formule ses attentes qui se ramènent en deux axes : amélioration des conditions sociales et la restauration de la paix.

Le chef de l’Etat réélu a prêté le serment constitutionnel, le samedi 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs de la Pentecôte. Avec cet acte débute le deuxième quinquennat (2024-2028) de Félix Tshisekedi à la tête de la République démocratique du Congo. A l’orée de ce nouveau mandat, la population formule ses attentes : amélioration des conditions sociales et la restauration de la paix.

Pour les Ituriens : la paix et les routes

La population de l’Ituri a appelé, samedi 20 janvier, le président de la République à restaurer la paix, à réhabiliter les routes et la création d’emplois aux jeunes.
Elle a lancé cet appel à quelques heures de l’investiture de Félix Tshisekedi. Pour certains habitants de l’Ituri, cette cérémonie d’investiture est la concrétisation de la volonté populaire.
Cela permet au président de la République réélu de poursuivre son programme de développement, lancé au cours du premier mandat et d’autres projets relevés pendant la campagne électorale.
Dans le volet route, la population de l’Ituri a demandé au chef de l’Etat de réhabiliter des routes nationales numéro 4, 27 et 44, reliant cette province à d’autres dont la Tshopo, le Nord-Kivu et le Haut-Uélé ainsi que les pays voisins.

Le désenclavement pour le Kasaï Central

Le peuple du Kasaï Central a de grandes attentes pour le deuxième quinquennat du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Des attentes sont légitimes, étant donné que le Kasaï Central a longtemps souffert d’isolement et de manque d’infrastructures pour lancer son développement. Ses habitants espèrent que ce deuxième quinquennat apportera des changements concrets et positifs pour leur communauté.

« Les défis sont nombreux, mais avec un leadership fort et engagé, le Kasaï Central pourrait enfin bénéficier des investissements et infrastructures nécessaires pour stimuler son développement », a indiqué Nathalie Kambala, directrice pays de l’ONG FMMDI.

Elle a par ailleurs exhorté les Kasaïens qui seront appelés à accompagner le chef de l’État à prendre conscience de l’importance de désenclaver la province du Kasaï Central.

« Nous espérons que les représentants du Kasaï Central au sein du gouvernement travailleront activement pour améliorer les infrastructures, promouvoir le développement économique et renforcer l’accès aux services essentiels pour notre région », a-t-elle recommandé.

Appel au renforcement de la cohésion nationale

Le coordonnateur de la Dynamique progressiste de la Société civile, Danny Singoma, a recommandé au renforcement de la cohésion nationale.

Pour lui, il est temps que le chef de l’Etat puisse garantir la participation de tout Congolais à la marche de la reconstruction de la RDC.

« Avec cette investiture, bien sûr, les élections se sont passées sur fond de plusieurs irrégularités, plusieurs dénonciations, mais je pense qu’il est temps d’aller de l’avant, de tirer les conséquences des élections passées, nous n’allons pas baisser les bras », a-t-il conseillé.

Cet acteur de la Société civile a par ailleurs rappelé au chef de l’Etat ses promesses, notamment celle de mobiliser la population pour ses droits et son bien-être.

Danny Singoma a en outre encouragé les candidats malheureux aux législatives de décembre dernier de mener un combat républicain afin que la démocratie ne puisse pas sombrer.

Réparer l’économie, s’occuper du social

L’autre grand chantier du président n’est autre que la situation économique et sociale du pays, caractérisée par une inflation galopante, une immense pauvreté et un déficit d’infrastructures. Une thématique qui était au centre de la campagne électorale.

« Les Congolais, que ce soit à l’Est, à l’Ouest, au Centre, au Sud, disent tous la même chose : ils veulent avoir de meilleures conditions de vie, envoyer leurs enfants à l’école, les soigner, les vêtir et leur donner des conditions de vie acceptables ».

St Augustin K & Joseph Mabanza

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