Le Bureau des droits de l’ Homme de Nations unies (BCNUDH) qualifie, ce samedi 3 février 2024, dans une correspondance, l’assassinat du Pasteur Joseph Uwizeyimana, défenseur des droits de l’ Homme d’une attaque inacceptable contre la liberté d’expression.
Il fait également savoir que son assassinat est une violation flagrante du droit international.
Ce défenseur des droits de l’Homme a été décapité par les terroristes de Mouvement de 23 mars (M23) le 31 janvier 2024 à Karambi, dans la localité de Bwito. Ces terroristes justifient cet assassinat par son engagement au sein d’une organisation locale.
Pour la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), ce meurtre est un acte de trop. Il s’ajoute au meurtre d’un autre défenseur des droits de l’Homme, infirmier de son état, Claude Kamuti, tué le 25 janvier 2024 à Mpasi.
Il convient de rappeler que ce mouvement terroriste a intensifié, ce dernier jour, ses attaques aussi contre la Monusco. Vendredi 2 février 2024, un hélicoptère de la Mission onusienne en RDC a été ciblé par un tir de M23 près de Karuba, entité située dans le territoire de Masisi. Cette attaque a fait état de deux casques bleus blessés, dont l’un grièvement.
Presque une année avant, la Monusco avait également perdu un casque bleu sud-africain. La représentante du Secrétaire général de l’Onu en RDC prend la menace au sérieux, en déplorant la prolifération d’attaque contre les agents de la Monusco et appelle les autorités de la République démocratique du Congo à diligenter des enquêtes, afin de mettre la main sur leurs auteurs, pour que la justice soit faite.
Jean-Baptiste Leni