Contrairement à une information relayée le mardi 6 février, indiquant que l’administration Tshisekedi était disposée à ouvrir un canal de dialogue avec le Rwanda, à la demande des États-Unis d’Amérique, la présidence de la République démocratique du Congo, a rapidement dissipé les illusions et les rumeurs sur internet. En effet, la porte-parole du chef de l’État de la RDC, Tina Salama, a réagi via son compte X pour indiquer qu’« aucune négociation secrète avec Kigali n’est en cours ». Cela signifie clairement que la position de la RDC n’a pas changé. Tout comme Kinshasa n’est pas disposée à discuter avec les terroristes du M23, considérés comme de simples marionnettes, elle n’approchera pas non plus l’agresseur, le Rwanda, tant que ce dernier ne mettra pas fin à son agression dans l’Est de la RDC. Il n’y a donc pas de solution miracle pour mettre un terme à la crise dans l’Est du pays. Les processus de Luanda et de Nairobi sont très clairs à ce sujet. En fin de compte, Kigali doit retirer ses troupes de la RDC. L’engagement des Congolais, maîtres de leur destin, commence déjà à faire bouger les lignes, notamment avec la pression internationale exercée sur le pouvoir de Kagame. Il est manifeste que l’ère de l’hypocrisie occidentale a pris fin. Le Congo n’a d’autre alternative que de se défendre seul, en utilisant l’arme la plus puissante qui soit : la mobilisation populaire, afin de faire échouer toute tentative impérialiste. Rien de plus.
Sur un ton intransigeant, Félix Tshisekedi sait agacer le Rwanda et ses soutiens. Sa position tranchante concernant d’éventuelles négociations avec les supplétifs de Kigali, ainsi qu’avec Kigali directement, marque le début d’une nouvelle ère, celle de la fin du diktat et de l’hypocrisie occidentale en République démocratique du Congo. Ce pays de Lumumba connaît un tournant décisif de son histoire, l’heure de se libérer du joug des criminels économiques mondiaux qui se cachent derrière des pays voisins pour perpétrer des entreprises criminelles inimaginables, sans que le monde ne réagisse ! C’est dans cette posture d’engagement dans la lutte pour préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale que d’autres voix complices tentent de distiller de l’intox. C’est de bonne guerre, sachant que le terrain médiatique, surtout numérique, n’est pas épargné. C’est le cas de ceux qui prétendent que Tshisekedi était disposé à ouvrir un canal de dialogue avec le Rwanda, à la demande des États-Unis d’Amérique. Cette désinformation a été rapidement réfutée par la porte-parole du président de la RDC, Tina Salama, à travers une publication sur son compte X : « Aucune négociation secrète avec Kigali n’est en cours ». Cela confirme clairement que la position de la RDC n’a pas changé, tout comme Kinshasa n’est pas disposée à discuter avec les terroristes du M23.
C’est une position ferme qui reflète l’engagement de toute une nation, prête à se diviser sur de nombreux sujets, mais pas sur l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du pays. C’est à ce niveau que certains acteurs internationaux pèchent en négligeant ou en minimisant la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. Rien, absolument rien, n’est plus puissant que la détermination et la prise de conscience d’un peuple pour défendre ce qui lui revient de droit. Même si ce conflit peine à susciter l’émotion internationale, c’est ce « deux poids, deux mesures », contrairement à d’autres conflits dans d’autres parties du monde, qui renforce la résilience congolaise. En effet, condamner, comme le font certaines chancelleries occidentales de manière répétitive, les atrocités perpétrées par le M23/RDF, ne suffit pas. Kigali doit être privé de tout soutien, voilà la véritable condamnation. Sinon, comment prétendre apporter de l’aide humanitaire pour une situation désastreuse qui n’est que la conséquence d’une agression injuste et d’une politique belliciste soutenue par certains ? Cette interrogation demeure et éveille les Congolais face à toute tentative de tromperie.
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