Denis Kadima Kazadi et Michel-Victor Lessay, respectivement président de la Centrale électorale et coordonnateur a.i. de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) ont eu, mercredi 14 février 2024, des échanges instructifs et fructueux. Au menu : la mise à disposition d’un numéro vert en vue de décourager toute tentative de corruption lors des opérations de vote des sénateurs, gouverneurs et vice gouverneurs de provinces.
Le président de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec Michel-Victor Lessay, coordonnateur a.i. de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC). Au menu de ces échanges ont figuré des questions des élections à venir concernant essentiellement celle des sénateurs, des gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces.
Au sortir de cette entrevue, le coordonnateur de l’APLC s’est réjoui de la qualité des échanges jugés d’instructifs et fructueux qu’il a eus avec le président Denis Kadima Kazadi autour d’un certain nombre de sujets de l’heure.
« La CENI, c’est en fait l’institution en charge de l’organisation des élections. En somme l’institution-mère qui engendre les autres institutions. C’est donc de par le travail de la CENI que les autres institutions sont mises en place. Nous avons considéré que c’est tout à fait naturel et normal que les responsables que nous sommes puissent approcher la hiérarchie de la CENI pour échanger sur un certain nombre de sujets. J’ai eu des échanges assez instructifs et fructueux avec le président de la Centrale électorale, Denis Kadima », a indiqué le coordonnateur de l’APLC.
Situant le contexte de ces échanges intervenant à la veille des échéances futures, notamment les élections imminentes des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces, l’hôte du président de la CENI a annoncé la mise à disposition d’un numéro vert en vue de décourager toute tentative de corruption.
« Je pourrais dire qu’il n’est jamais trop tard pour mieux faire. L’essentiel, c’est de commencer. Nous avons échangé avec le président Denis Kadima en ce qui concerne les échéances à venir. Nous avons des élections des sénateurs ainsi que celles des gouverneurs et de vice-gouverneurs de provinces qui pointent à l’horizon. Et généralement, les expériences du passé nous enseignent que ce sont des occasions de corruptions à grande échelle. C’est pourquoi nous avons, dans le cadre de notre mission de prévention, essayé d’aborder cette question. C’est l’occasion pour nous de lancer un appel à tous ceux qui voudront s’adonner à cette pratique décriée, c’est-à-dire monnayer les voix, essayer de corrompre par-ci par-là pour être élus. L’APLC sera vigilante et va veiller au déroulement de ces élections. Et d’ailleurs, nous mettrons à la disposition de la population un numéro vert pour recevoir des dénonciations éventuelles de la part en vue de dénoncer toute velléité de corruption de la part d’un ou des acteurs politiques auteurs de ces pratiques », a-t-il affirmé.
L’APLC est un service spécialisé au sein du cabinet du Président de la République, et placé sous son autorité. Elle est l’autorité nationale de référence en matière de lutte contre la corruption en RDC. Elle a été créée le 13 mars 2020 en conformité avec la Constitution et dans l’option levée par les Nations unies, l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Dans le cadre de la lutte contre la corruption, l’Agence coordonne également tous les services et organismes publics en charge de la lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux, la criminalité organisée et les infractions y assimilées.
Choukranie Ilunga