Le déploiement de la mission de la SADC dans l’est de la République démocratique du Congo a été approuvé lors de la 1203ème réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA). Sans tergiverser, le CPS de l’UA a exigé la cessation des hostilités, la création de corridors humanitaires pour faciliter l’acheminement de l’aide à la population, ainsi que le cantonnement et le désarmement immédiat du M23, des FDLR et d’autres groupes armés actifs dans cette région. La participation du Président Félix Tshisekedi, accompagné de Jean-Pierre Bemba, Christophe Lutundula et Antipas Mbusa, respectivement vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères et ministre d’État en charge de l’Intégration régionale, a confirmé l’engagement de la RDC pour une solution durable dans la crise sécuritaire qui sévit dans sa partie Est. Il s’agit d’une véritable victoire diplomatique pour le pays qui reste ouvert aux processus en cours à Nairobi et à Luanda visant à trouver une solution pacifique aux conflits dans l’est du pays.
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine réaffirme son engagement indéfectible à respecter la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la RDC. Il exprime également sa solidarité avec le peuple et le gouvernement congolais dans leur quête légitime de paix, de stabilité et de développement socio-économique.
Le communiqué issu de la 1203ème réunion du CPS concernant la situation sécuritaire dans l’est de la RDC et le déploiement de la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) comprend des exigences fermes visant à renforcer les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre qui sévit dans cette région. Ces exigences comprennent notamment l’arrêt immédiat et inconditionnel des hostilités, la création de corridors humanitaires pour faciliter l’aide aux populations touchées, le cantonnement et le désarmement d’urgence du M23, des ADF, des FDLR et de tous les autres groupes armés actifs dans l’est de la RDC.
Le communiqué souligne également l’importance du Cadre de Paix, de Sécurité et de Coopération pour la RDC et la région, établi en 2013, comme un cadre viable pour lutter contre l’insécurité persistante dans cette partie du pays. Le CPS appelle à sa revitalisation et encourage les pays signataires à redoubler d’efforts pour mettre pleinement en œuvre leurs engagements.
Le CPS réaffirme qu’il n’y a pas de solution militaire durable à la situation dans l’est de la RDC. Il insiste donc sur l’importance des processus en cours à Nairobi et à Luanda qui visent à trouver une solution diplomatique au conflit.
Le communiqué salue les efforts déployés par João Manuel Lourenço, Président de la République d’Angola et chantre de l’UA pour la paix et la réconciliation, dans le cadre du processus de Luanda. Il demande également la tenue rapide d’une réunion de suivi afin de poursuivre les efforts diplomatiques.
Par ailleurs, le communiqué réaffirme l’engagement du CPS à réaliser l’agenda 2063 et ses projets phares, notamment celui de faire taire les armes d’ici 2030.
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