En marge de sa participation, à New York, à la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’État, Félix Tshisekedi a accordé une interview à la presse mardi 19 septembre 2023. A son cours, il est revenu sur les circonstances des élections de décembre 2018 qui l’ont porté à la tête de la RDC. De la supposition d’un compromis à l’africaine à la présumée signature d’un accord avec son prédécesseur, Joseph Kabila, l’actuel Chef de l’Etat congolais a affirmé avoir gagné, ces scrutins très contestés.
« Contrairement à ce que les autres ont pu croire, penser ou dire, il n’y a jamais eu d’arrangement frauduleux entre moi, vainqueur des élections de 2018 et mon prédécesseur », a laissé entendre Félix Tshisekedi, devant un réseau de la diaspora africaine.
Dans cet ordre d’idée, il affirme d’avoir été contacté par quelques proches de l’ancien président, Joseph Kabila dont : Néhémie Mwilanya, son directeur de cabinet et Raymond Tshibanda, ancien chef de la diplomatie congolaise. « Et parce que j’aime parler avec les évidences, j’en veux pour preuve, deux personnalités qui sont encore vivantes aujourd’hui à savoir monsieur Raymond Tshibanda et le directeur de cabinet de mon prédécesseur maître Néhémie Mwilanya. Après les résultats des élections, Raymond Tshibanda m’avait contacté et d’entrée de jeux lorsque nous nous sommes vus, je lui ai dit: cher grand frère si vous m’avez appelé ici pour trouver un arrangement afin que je devienne le Premier ministre de votre candidat Emmanuel Shadary, c’est niet parce que moi j’ai gagné les élections, je le sais, j’ai les résultats et je n’entrerai pas dans ce scénario. Et Il m’a tout de suite rassuré en disant que les résultats on peut en discuter, chacun a ses résultats », a déclaré Félix Tshisekedi.
Avant de poursuivre : « Et donc on est entré dans le vif du sujet qui a donné lieu à la formation plus tard lorsque j’ai rencontré mon prédécesseur, à cette coalition (FCC-CACH) », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le chef de l’État, Félix Tshisekedi a invité ceux qui parlent de fraude électorale, singulièrement son opposant, Martin Fayulu, qui depuis la publication des résultats par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la confirmation par la Cour constitutionnelle de la RDC, continue de revendiquer sa victoire à travers « la vérité des urnes », à brandir les preuves et dire qui est responsable de cette fraude.
CK