L’unique compagnie aérienne d’aviation de l’Etat, Congo Airways, va suspendre tous ses vols domestiques à dater du 11 septembre 2023. Selon la direction de Congo Airways, c’est dans le souci de garantir la sécurité de ses passagers conformément aux normes de l’IATA dont elle fait partie et du fait de ses certifications IOSA, qu’elle procède à la réorganisation de ses outils d’exploitation à dater du 11 septembre 2023.
« A cet effet, l’option de l’interruption temporaire de ses opérations est levée, de manière à améliorer l’efficacité des services de la compagnie nationale après la courte durée », note-t-on dans le communiqué officiel de Congo Airways.
Déjà dans le compte rendu du Conseil des ministres du 1er septembre, le Président de la République Félix Tshisekedi avait chargé le ministre du Budget et celui des Finances de s’activer pour la mise à disposition des fonds sollicités pour la mise en œuvre du plan de relance.
La question suscite des inquiétudes des Congolais étant donné que Congo Airways est l’unique transporteur aérien de l’État.
C’est dire qu’entretemps, le pays devra faire face a des répercussions importantes sur les déplacements, le commerce et l’économie du pays.
Il y a d’abord l’impact direct sur les déplacements des Congolais. Car, de nombreux citoyens dépendent de cette compagnie aérienne pour se rendre dans d’autres villes du pays. L’on s’attend ainsi à vivre des perturbations dans les plans de voyage. Ce qui risque de rendre les déplacements plus difficiles et coûteux. In fine, les Congolais sont préoccupés par la limitation de leurs options de transport et craignent ainsi que cela n’entrave leur mobilité et leurs opportunités.
S’agissant des conséquences économiques, il sied de relever que Congo Airways joue un rôle crucial dans le développement économique de la RDC. Ainsi, la suspension de ses vols a un impact direct sur le commerce et les investissements. Il est clair que les entreprises qui dépendent du transport aérien pour leurs activités commerciales peuvent être confrontées à des retards.
Dans la foulée, il y a une préoccupation en matière de sécurité. Car, il y a à se demander si les autres compagnies aériennes seront en mesure de répondre à la demande et de garantir des normes de sécurité élevées.
D’où, l’appel à une solution rapide. Mieux, à la définition claire des mesures alternatives pour assurer la continuité des déplacements et minimiser les perturbations économiques.
La Rédaction