À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, le jeudi 2 novembre 2023, JED a publié son rapport annuel intitulé « Évaluation de la liberté de la presse pendant le premier mandat du Président Félix Tshisekedi ».
Dans ce rapport pour l’année 2023, Journaliste en danger (JED) indique avoir recensé plus de 500 violations contre la liberté de la presse, dont le meurtre de 5 journalistes, au cours du premier mandat de Félix Tshisekedi.
Ce rapport suscite des interrogations quant à son objectivité au regard des réalités et des avancées significatives enregistrées dans le cadre de l’exercice de la presse en RD Congo, comparativement aux années précédant Félix Tshisekedi.
Ainsi, en réponse à une question d’actualité concernant ce rapport publié par l’ONG Journaliste en danger (JED), le porte-parole du gouvernement a vivement critiqué l’amalgame que l’ONG chercherait à entretenir à ce sujet.
Selon le ministre Patrick Muyaya, tout est clair. Le contenu du rapport relèverait simplement de la mauvaise foi, voire l’ONG chercherait à obtenir des financements de la part de ses partenaires. En effet, attribuer la mort des journalistes tués dans une zone en proie à l’insécurité et échappant au contrôle du gouvernement au pouvoir en place n’a aucun sens, a-t-il souligné dès lors que tout le monde sait qui sont les responsables de ces actes dans cette région où les troupes régulières rwandaises, avec leurs alliés du M23, sèment la terreur.
La Rédaction