Critiqué par son opposant, Moïse Katumbi, pour n’avoir pas résolu le problème des coupures incessantes d’électricité durant l’exercice de son premier mandat, le chef de l’État Félix Tshisekedi a révélé jeudi 16 novembre 2023 que lorsqu’il est devenu président de la République Démocratique du Congo (RDC), il n’y avait que 9% des ménages qui avaient accès à l’électricité. Aujourd’hui, nous tournons autour de 20%, et l’objectif est d’aller encore plus loin.
L’actuel locataire du palais de la nation répondait à une question qui lui a été posée en ce sens au cours d’une interview accordée à la télévision et radio françaises, France 24 et RFI. « Mais les coupures d’électricité, ce n’est pas nouveau. Ce que nous faisons, c’est d’essayer de juguler justement ces coupures intempestives. Et nous le faisons en renforçant les capacités des barrages d’Inga, Nzongo 2. Je viens d’ailleurs d’inaugurer une centrale électrique qui va desservir une dizaine de communes dans la capitale, Kinshasa. Et cela va permettre à des millions de consommateurs d’être désormais raccordés aux réseaux électriques », a-t-il expliqué.
Pour Félix Tshisekedi, il « n’a aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi », précisant qu’il a plusieurs exemples qui peuvent démontrer son affirmation. Il a évoqué le cas de la construction de l’aéroport international de Kolwezi.
« Moïse Katumbi a été gouverneur de la province du Katanga à l’époque où elle n’était pas encore divisée en quatre morceaux. Qu’est-ce qu’il en a fait ? Je parlais d’ailleurs récemment de l’aéroport international qui est en train d’être construit, voire déjà terminé à Kolwezi. Il a été gouverneur pendant 9 ans, et il n’a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt. Aujourd’hui, des investisseurs pourront venir de partout sans devoir passer par Lubumbashi et chercher des petits avions pour arriver à Kolwezi. Désormais, ils pourront venir directement avec leur jet privé, avion directement sur Kolwezi », a souligné Félix Tshisekedi en défendant le bilan de son premier quinquennat.
CK