La Mission d’observation électorale ” Centre Carter” a présenté son rapport partiel, ce vendredi, 22 décembre 2023 à Kinshasa, sur le processus électoral jusqu’à ce jour.
Dans ce rapport englobant plusieurs aspects sur l’organisation des élections générales, le Centre Carter documente 19 cas de décès sans pour autant donner des détails sur les circonstances ayant conduit à ces incidents.
Le rapport fait également mention des actes de violences enregistrés tout au long de ce processus, c’est-à-dire de la campagne électorale à la tenue effective des élections générales, le 20 décembre 2023 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
Le Centre Carter souligne une forte détérioration de la situation sécuritaire dans des centres de votes avant et pendant le jour de vote, alors que la campagne électorale a commencé dans un bon climat.
À l’en croire, cette détérioration a provoqué des affrontements entre les différents partisans des partis et regroupements politiques opposés.
Pour le Centre Carter, la rhétorique enflammée pendant la campagne électorale a contribué à l’essor des discours de la haine en ligne.
Dans certaines régions, le rapport de cette mission d’observation électorale indique quelques abus des ressources de l’État en faveur des candidats du pouvoir en place.
Il précise que deux candidats ont été associés à ces actes de violence électorale. Signalons que ce rapport partial couvre le processus électoral depuis la date du début jusqu’à ce vendredi 22 décembre 2023.
Par ailleurs, le rapport d’une autre mission d’observation électorale dénommée “Symocel”, Synergie de Mission d’Observation Citoyenne des élections affirme dans son rapport à avoir reçu 723 rapports des incidents portant sur le dysfonctionnement des bureaux de vote.
Ces incidents de violences se sont déroulés plus dans les provinces de Lualaba, Haut-Lomami, Maï-Ndombe, Lomami, Kasaï oriental, Sankuru, Kwilu, Kwango, Ituri, Sud-Kivu, Nord-Kivu et Kinshasa.
Ces rapports indiquent que 48% des incidents ont été créés par les électeurs, 35% sont causés par les agents électoraux et 18% de cas ont été causés par les candidats et les témoins de partis politiques.
Jean-Baptiste Leni