Depuis la clôture du vote du 20 décembre 2023, et plus particulièrement depuis le dimanche 24 décembre 2023, un rapprochement suspect a été observé entre deux agents de la Commission Nationale Électorale Indépendante (CENI), à savoir l’informaticien du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP/Maï-Ndombe) de la CENI à Inongo/Territoire et celui venu de Kinshasa en mission électorale, d’une part, et d’autre part, un candidat député national notoirement mal élu, avec moins de 500 voix. Ce rapprochement vise à manipuler les résultats des votes après le dépouillement en faveur de ce dernier, qui cherche à utiliser son statut de proche du Chef de l’État pour obtenir du bureau de la CENI ce que le souverain primaire ne lui a pas accordé.
En effet, il est de notoriété publique à Inongo Territoire que, selon les résultats affichés le jour du vote, les candidats Wampeti Epoka Gaspard et Mwamfwa Bopali Frederic étaient largement en tête. Curieusement, la population d’Inongo Territoire a appris que le nom d’un certain Mbo Ekombe est apparu dans les bureaux climatisés de la CENI à Kinshasa, alors que ce dernier n’a même pas recueilli 500 voix, selon les résultats affichés le jour du scrutin. Selon les lanceurs d’alerte, ce candidat, qui n’a pas de soutien à Inongo Territoire, cherche à utiliser le nom du Chef de l’État, dont il serait proche, à travers son fils, pour imposer sa victoire au bureau de la CENI, au détriment soit de Mwamfwa Bopali, soit de Gaspard Epoka. Peu importe si cela risque de provoquer des émeutes à Inongo Territoire.
C’est pourquoi la population d’Inongo Territoire attire l’attention des autorités nationales et provinciales de la CENI sur cette tentative de fraude électorale et en appelle à la vigilance de tous pour empêcher cette manipulation qui piétine les principes démocratiques, en particulier celui de la liberté de choix. Ce comportement va à l’encontre de l’État de droit pour lequel le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est battu pour son effectivité tout au long de son premier mandat.
L’implication de ces autorités permettrait de garantir l’existence d’un État de droit démocratique respectant la volonté du souverain primaire, d’une part, et d’autre part, d’éviter à la population d’Inongo Territoire des troubles inévitables à l’ordre public, car elle ne pourra rester indifférente devant une telle confiscation de son droit le plus légitime de choisir ses propres représentants. La tentative de manipulation des résultats risque aussi d’entamer dangereusement les résultats de l’élection provinciale. La population d’Inongo a besoin de voir ses nouveaux élus !
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