Dans un contexte de paix et de solidarité aux victimes de l’agression rwandaise par le truchement des terroristes du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu a annoncé la tenue d’une marche, mercredi 14 février prochain, à Kinshasa, la capitale. C’est ce qui ressort d’un communiqué publié samedi 10 février par son directeur de cabinet adjoint, Jean d’Arc Kyalu.
A l’en croire, cette marche, qui vise également à soutenir le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi pour le « rétablissement » de l’intégrité territoriale, débutera dès 8h30 minutes. Elle aura pour point de départ, la Gare centrale, et s’achèvera au Palais de la Nation, où la lecture et le dépôt d’un mémo par les manifestants, recommandés de s’habiller en noir, sont également programmés.
« A cet effet, elle invite toutes les femmes des institutions, des entreprises publiques et privées, de l’administration publique, des confessions religieuses, de la Société civile, des femmes des partis politiques ainsi que des hommes engagés dans la masculinité positive à y prendre massivement part pour montrer à la face du monde que la guerre de l’Est est un frein à l’autonomisation de la femme et à la stabilité de la famille », peut-on lire dans ce document, signé par Jean d’Arc Kyalu, dont une copie est parvenue à notre rédaction dimanche 11 février 2024.
En préparation, cette marche vient s’ajouter à moult manifestations menées à Kinshasa dans le but de soutenir les Congolais victimes de la guerre que mènent les s terroristes du M23 soutenus par l’armée rwandaise, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) en proie à l’insécurité depuis plusieurs années.
Illustration : la protestation contre le silence complice de la communauté internationale face aux actes ignobles posés par le Rwanda sur le territoire congolais, qui a eu lieu samedi 10 février à Kinshasa. Cet événement avait dégénéré et occasionné des attaques contre les ambassades de plusieurs pays dont principalement la France. Certains véhicules et biens de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) ainsi que des divers diplomates ont aussi été saccagés.
Entre-temps, les violents affrontements se poursuivent entre les Forces armées congolaises (FARDC) et les M23/RDF, dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo au Nord-Kivu.
Christian Kamba