La Synergie des femmes pour la paix et la sécurité a organisé un sit-in, mercredi 21 février 2024, dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, pour exiger la fin de la guerre dans cette province située dans le Nord-est de la République démocratique du Congo.
Cette synergie, regroupant essentiellement des femmes vivant au chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a tenu ce sit-in, précisément devant le gouvernorat du Nord-Kivu. Mme Rachel Mululu, sa coordonnatrice, fait savoir que cette activité a été organisée pour faire entendre la voix des femmes, qui réclament le rétablissement de paix et de sécurité dans cette ville, d’autrefois, réputée calme et où les activités du tourisme sont intensifiées.
La coordonnatrice de cette structure indique que les femmes réunies au sein de la synergie lancent ce cri d’alarme devant le gouvernorat de province, afin de faire passer le message relatif à la paix et la sécurité, particulièrement au président de la République, commandant suprême des forces, la police et de forces de sécurité, à la suite de l’insécurité qui prévaut dans cette partie du territoire national.
Ces femmes s’insurgent contre le silence complice de la communauté internationale face à la guerre d’agression que le Rwanda impose à la RDC. Elles invitent la communauté internationale ainsi à s’impliquer pour que la province du Nord-Kivu retrouve sa stabilité, après plusieurs années de guerre dans cette région.
La coordinatrice de la synergie a remis un mémorandum au gouverneur militaire, le général-major Peter Cirimwami, qui a rehaussé de sa présence ce sit-in et promis de le retransmettre à qui de droit.
Ce sit-in de la synergie des femmes pour la paix et la sécurité intervient après plusieurs autres manifestations de colère organisées par la population congolaise, à travers le pays, notamment à Kinshasa et dans plusieurs agglomérations, contre les organisations internationales, telle que la Mission de l’organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco), et devant les représentations diplomatiques des USA, de France, Belgique et Grande-Bretagne. Ceci dans le but de dénoncer le silence complice de la communauté internationale face à la guerre dans l’Est de la RDC.
Jean-Baptiste Leni