La coordination provinciale du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (Csac) de la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-central, a été saisie, mercredi 27 mars 2024, par une structure encadrant les journalistes de cette contrée du pays, suite aux multiples cas de dérapages des organes de presse, œuvrant dans cette ville. Cette structure a saisi cette instance de régulation de la communication à travers un document lui introduit, faisant part de son regret en rapport à la multiplicité de cas de dérapage commis par les professionnels de radios dans la ville de Kananga.
Nous notons avec regret les cas de dérapages, qui s’intensifient dans les chaînes des radios de cette ville, caractérisés par des injures et des attaques personnalisées, promouvant ainsi l’élan de l’antivaleur. Dans notre correspondance introduite au Csac/Kananga, notre structure d’encadrement des journalistes de Kananga appelle cette instance à agir en vue d’assainir le métier de la presse et sauver l’image de la presse de la ville de Kananga, en dénichant les moutons noirs, qui évoluent dans le métier sans aucune formation. « Nous nous referons à l’expertise du Csac, pour nous aider aussi à assainir notre noble métier envahi par des moutons noirs, qui ternissent l’image de la presse du Kasaï-central », peut-on lire dans le rapport.
Nous dénonçons ces dérapages avant la tenue des travaux de l’assemblée générale extraordinaire de l’Union nationale de la presse congolaise, dont le menu reposera principalement sur les préoccupations de cas innombrables de dérapages des organes de presse à travers la République démocratique du Congo. Par ailleurs, la coordination de notre organisation des journalistes de la ville de Kananga, promet son accompagnement dans cette démarche, au cas de lancement d’une opération d’assainissement par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la ville de Kananga, en vue de sauver l’image de la presse de cette entité, pour que les organes de radio fassent correctement leur travail.
Jean-Baptiste Leni