À l’heure actuelle, alors que les autorités publiques prennent des mesures drastiques pour mettre un terme au banditisme urbain, qui a pris des proportions alarmantes à Kinshasa, la capitale, notamment avec le phénomène des “Kuluna”, la population des communes de Masina, Matete et Lemba, où opère la bande dirigée par “Kunda”, ce dernier étant reconnu comme l’un des principaux instigateurs des activités criminelles au sein des “Kuluna”, impliquées dans des actes de violence, d’extorsion, voire de viols, exhorte à la neutralisation rapide de ce groupe. Depuis 2016, “Kunda” et ses complices ont été accusés de multiples meurtres, actes de violence et viols.
Il convient de rappeler que le gouvernement central a finalement opté pour l’usage de la force en réponse à la montée en puissance des gangs de jeunes délinquants, connus sous le nom de “Kuluna”, ces groupes incontrôlables qui sévissent en commettant des actes de racket, de vol et parfois même de meurtre.
Après plusieurs opérations lancées par les services de sécurité pour contrer ces bandits qui semblent imposer leur loi à Kinshasa, le gouvernement, par le biais du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, a pris la décision de lancer début avril l’opération “Panthère Noire”. Cette initiative, dirigée par la police nationale, vise à lutter contre le banditisme et la criminalité qui sévissent dans plusieurs villes à travers le pays. L’importance accordée à cette opération a été soulignée lors d’une réunion du conseil des ministres, mettant en lumière la préoccupation majeure des autorités congolaises face à l’escalade du banditisme urbain dans divers quartiers de Kinshasa.
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