La coordination de l’Union Sacrée de la nation (USN), la famille politique du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, a requis, samedi 4 mai 2024 à Kinshasa, capitale congolaise, du procureur près la Cour pénale Internationale ( CPI) la diligence des poursuites contre le Rwanda et le mouvement terroriste M23 pour avoir largué des bombes sur un camp des déplacés de guerre à Mugunga, un quartier périphérique de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, occasionnant plusieurs morts dont les enfants ainsi que de nombreux blessés.
« Nous condamnons cette offensive brutale de bombardement qui est l’œuvre de l’armée rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23 et requérons du procureur près la Cour pénale internationale la diligence des poursuites contre les auteurs de ce crime grave contre les civils en violation du droit international humanitaire », peut-on lire dans un communiqué qu’elle a publié en ce même jour.
Dans cette optique, la Coordination de l’Union Sacrée de la Nation a sollicité à « toute la population congolaise de demeurer solidaire avec nos frères et sœurs de l’Est de notre pays particulièrement en cette période douloureuse. »
Appelant, ainsi, tous les Congolais à demeurer vigilants et unis autour du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, commandant suprême des Forces armées de la République démocratique (FARDC), jusqu’à la victoire finale, elle a galvanisé les forces de défense et de sécurité à garder le moral haut car « elles défendent une cause juste et noble », souligne l’USN dans ce même document.
CK