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22 novembre, 2024 - 08:39:08
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Réforme de la justice « malade » en RDC : Mutamba maintient son cap avec fermeté

Le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, reste résolument déterminé à guérir une justice en souffrance depuis longtemps en République Démocratique du Congo. En dépit des critiques du Syndicat Autonome des Magistrats du Congo (Synamac), qui, dans un communiqué du 14 août 2024, l’accuse de mener une campagne de discrédit contre les magistrats et de les utiliser comme boucs émissaires des problèmes structurels du système judiciaire, Mutamba maintient son cap avec fermeté. Face à ces accusations, la réponse du ministre est claire et affirmée. Sur son compte X, il a déclaré : « Le Chef de l’État nous a nommés pour redresser notre justice et redorer son image. Rien n’arrêtera cet engagement ferme du Magistrat Suprême. Les réformes courageuses en cours vont se poursuivre à la satisfaction générale de notre peuple. Des réseaux mafieux démasqués craquent déjà. Seule la justice élève une Nation. » Une déclaration qui illustre sa détermination à poursuivre les réformes nécessaires pour améliorer le système judiciaire, malgré les obstacles et les critiques. Sa volonté de mener des réformes significatives et de combattre les pratiques mafieuses dans la justice montre un engagement inébranlable envers la mission qui lui a été confiée.

Les critiques du Syndicat Autonome des Magistrats du Congo (Synamac) n’ont pas entamé la détermination du ministre d’État en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba. Malgré les accusations portées contre lui, ce dernier reste fermement engagé dans la mission de redresser la justice et de restaurer son image, conformément à la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi.

Dans un communiqué publié le 14 août 2024, le Synamac a dénoncé ce qu’il considère comme une campagne de discrédit orchestrée par Mutamba contre les magistrats. Selon le syndicat, le ministre utiliserait une « rhétorique populiste et outrageante » pour faire des magistrats les boucs émissaires des dysfonctionnements du système judiciaire en République Démocratique du Congo (RDC). Le communiqué critique également plusieurs réformes mises en place par Mutamba dans le secteur judiciaire, affirmant que ces initiatives ne traitent pas les problèmes structurels sous-jacents et que les magistrats sont injustement attaqués.

Le Synamac appelle ainsi le ministre à cesser ses critiques et à collaborer avec les magistrats dans la lutte pour l’amélioration du système judiciaire. Selon le syndicat, les magistrats ne représentent qu’un maillon du système judiciaire, et tous les acteurs, y compris le ministre lui-même, doivent partager la responsabilité du bon fonctionnement de cette institution. Si la chaîne judiciaire est défaillante, alors tous ses maillons, y compris le ministre de la Justice, sont concernés.

Face à ces accusations, Constant Mutamba reste résolu. Le 15 août 2024, il a réaffirmé son engagement via son compte sur le réseau social X, déclarant que « les réformes courageuses en cours vont se poursuivre à la satisfaction générale de notre peuple. Des réseaux mafieux démasqués craquent déjà. Seule la justice élève une Nation. » Cette déclaration témoigne de sa détermination à mener à bien les réformes nécessaires, malgré les obstacles et les critiques.

Depuis le 5 août, le ministre Mutamba a également mis en place une Commission Nationale mixte chargée d’enquêter sur les pratiques mafieuses dans le système judiciaire. Cette commission est chargée de recueillir les plaintes sur des actes de corruption, d’escroquerie, et d’autres pratiques illégales à travers le pays.

Le 15 août, Mutamba a présenté à l’Assemblée nationale quatre projets de loi destinés à renforcer les réformes judiciaires en cours. Ces textes portent sur l’organisation de l’ordre judiciaire, le Conseil Supérieur de la Magistrature, le statut des magistrats, et le barreau. Les réformes proposées visent à « réformer notre système judiciaire et soulager les souffrances de nos populations face aux pratiques de fraude, corruption et mafia », a-t-il expliqué au président de la chambre basse du parlement, Vital Kamerhe.

Pitshou Mulumba/Christian Kamba

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